Conceptualisés dès la Première Guerre Mondiale par les américains et les français, les premiers avions télécommandés voient le jour en 1920. Le drone a été le monopole de l’armée pendant des décennies. Il faut attendre presque cent ans pour que le drone se démocratise.
Longtemps cantonné au domaine militaire ou encore à la photographie, la récente arrivée des drones dans le BTP a été une vraie aubaine pour les professionnels du secteur ainsi que pour les entreprises spécialisées en rénovation des immeubles. Principalement utilisées pour l’inspection et le diagnostic des zones difficilement accessibles, le champ d’action de ces machines volantes ne cesse de s’élargir. En effet, les drones civils sont aujourd’hui également utilisés pour la surveillance des travaux, la réalisation de bilans thermiques ou encore pour le nettoyage de toitures et de façades.
Aujourd’hui, le marché du drone représente près de 155 millions d’euros en France et ne cesse de se développer, des statistiques prévoient qu’il pourra représenter plus de 650 millions d’euros d’ici 2025, notamment grâce au secteur du BTP car le marché des drones grand public va rentrer en phase de stagnation après une période d’équipement « massif » chez les ménages. Depuis les années 2010, cet instrument volant est un excellent allié que ce soit pour les grosses PME du bâtiment et de la rénovation mais aussi pour les grands groupes du BTP.
L’administration française définit le drone civil comme « un aéronef qui circule sans personne à bord ». Il s’agit, en fait, d’un appareil volant équipé d’une caméra traditionnelle destiné à un usage particulier. Le pilotage de drones civils est exclusivement réservé aux télé-pilotes formés et agréés dès lors qu’il y a survol d’une zone habitée. Les contrevenants sont passibles de poursuites judiciaires allant de la simple amende à la peine de prison. Il est préférable de faire appel à des professionnels pour le maniement de ces appareils qui peuvent s’avérer être très dangereux !
Aujourd’hui, les drones deviennent des outils incontournables du secteur du bâtiment. Harmonie fut l’une des sociétés pionnières de leur utilisation, entre autres pour le diagnostic d’étanchéité de toiture des bâtiments à zones inaccessibles ou de grande hauteur.
Le drone s’utilise à toutes les étapes de construction que ce soit avant, pendant ou même après les travaux. Ces objets volants sont capables de visiter les moindres recoins d’une structure architecturale : petits et maniables, ils peuvent filmer ou photographier avec une précision chirurgicale grâce à une caméras 4K. Ils sont capables notamment d’intervenir en amont pour le diagnostic du bâtiment et permettre de faire un état des lieux de parties inaccessibles de l’immeuble, et permettre ainsi d’établir un devis travaux ou un tarif ravalement avec une grande précision. Mais les drones peuvent également filmer l’avancement des travaux d’un point de vue précis et identique semaine après semaine grâce à la mémorisation de certaines positions GPS. Enfin, le drone est également nécessaire pour prendre des photos du bâtiment un fois le chantier fini. Dans tous les films de présentation de chantiers finis d’envergure il y a aujourd’hui obligatoirement des prises de vue par drone, c’est un outil merveilleux pour les réalisateurs.
Le drone apporte également beaucoup à l’indispensable transition numérique du secteur du bâtiment pour effectuer des maquettes virtuelles qui se mettent au service du BIM pour la gestion des travaux.
Les architectes vont avoir recours aux drones afin d’intégrer des photos aériennes en 3D de paysages. On peut aussi modéliser en 3D un immeuble existant. Grâce à un drone et à un vol de quelques minutes suivi d’une compilation des données sur ordinateur, le modèle du bâtiment sera photo réaliste et d’une précision supérieure au millimètre !
La société Apple utilise depuis quelques années cette technique pour modéliser au fil du temps la planète grâce à l’utilisation de drones militaires américain réformés et adaptés à la prise de vue orthonormée. Ces images sont accessibles au grand public. En voici deux exemples : la cour du Louvre et la vallée de Chamonix.
La cour du Louvre
La vallée de Chamonix
Depuis de nombreuses années, nous sommes confrontés à un problème récurrent afin d’effectuer le diagnostic et les relevés métriques des chantiers que nous devisons. Jusque-là, il était impossible de visiter une toiture terrasse ou le 12e étage d’un immeuble qui en compte 20 sans prendre de nombreux rendez-vous soit avec le conseil syndical, le syndic ou encore le gardien de l’immeuble.
À cette problématique, l’utilisation des drones civils sont devenus la solution pour faciliter le diagnostic en ravalement de façade et étanchéité de toiture. Plutôt que d’immobiliser nos clients pendant de longues heures alors que nous établissons les diagnostics et les devis, nous avons imaginé il y a maintenant deux ans de monter une caméra haute définition sur une nacelle se trouvant sous un drone. Manœuvrant celui-ci à distance, nous pouvons le faire évoluer au-dessus de l’immeuble, et cela, jusqu’à 300 m, tout en restant en bas de l’immeuble.
Le gain de temps pour nos clients comme pour notre entreprise est tel que nous avons réduit de 80 % notre visite sur site.
La majorité des diagnostics qui nous sont confiés concernent le chiffrage de contrat d’entretien de toiture terrasses. En effet, lorsqu’une résidence qui compte une dizaine de bâtiments cherche un prestataire pour contracter l’entretien de ces parties communes et qu’elle doit faire appel à trois prestataires différents,, en vue de la convocation de l’assemblée générale, il est difficilement envisageable de mettre à contribution une personne dans l’immeuble en permanence lors du passage des trois entreprises choisies.
Nous proposons parfois d’effectuer ce diagnostic gracieusement afin d’accompagner le conseil syndical et le syndic dans sa démarche. Voici ci après un Rapport de visite DRONE.
Trop souvent, nous entendons dire par des cabinets de gestion ou des syndicats de copropriétaires qu’il est inadmissible de facturer des travaux supplémentaires.
Chez Harmonie, nous partageons totalement cette idée car il n’est pas logique de faire payer une fois un prestataire choisi, une prestation qui n’a pas été constatée lors de l’établissement du devis.
Bien sûr, jusqu’ici il était difficile de visualiser un décollement de pâte de verre au 14e étage d’un immeuble de grande hauteur, de même il était impossible de différencier une fissure ou une lézarde ponctuelle, d’une fissure de structure importante et cela encore plus lorsque nous n’avons pas de recul sur ladite façade.
Le drone remédie à ce diagnostic « aléatoire » qui jusque-là était souvent réalisé à l’aide d’une paire de jumelles.
De nombreuses fois durant notre carrière, nous n’avons pu répondre à la demande d’un client qui souhaitait nous faire établir un devis pour la rénovation d’une courette aveugle, dont l’accès, hormis par un appartement, nous était interdit. Quand bien même, nous avions accès à un appartement en étage supérieur, nous ne pouvions visualiser correctement l’ensemble des supports et très souvent ne parvenions pas à trouver comment accéder à la cour et l’échafauder.
Aujourd’hui, toujours depuis un appartement ou un accès restreint, nous parvenons à faire plonger le drone dans la courette et lui faire établir un diagnostic photos ou vidéo à 360°. De même, en le faisant survoler la toiture de l’immeuble, nous repérons les immeubles voisins auprès de qui il faudra obtenir une demande d’accès en vue d’installer échafaudage.
Sur certains immeubles de grande hauteur, l’échafaudage généralement mis en œuvre consiste à la pose de nacelles élévatrices électriques que l’on fait monter ou descendre au grès des parties qui sont traitées.
De nombreuses fois, nous avons dû lors d’un rendez-vous de chantier hebdomadaire, faire remonter une nacelle de 10 étages, ce qui prend beaucoup de temps, pour aller constater un point singulier qui semble mal fait aux yeux de l’architecte ou du conseil syndical. Le drone est une solution qui minimise considérablement le temps des rendez-vous de chantier et, de plus, qui permet de prendre des clichés qui pourront ensuite être stockés et consignés dans le compte rendu hebdomadaire.
Aussi appelée thermographie infrarouge, la thermographie permet d’obtenir des images thermiques (des thermogrammes) d’un objet ou d’un endroit à travers l’analyse de son rayonnement infrarouge. Dans le domaine du bâtiment, cette technique est utilisée pour analyser les perditions thermiques des bâtisses et permet de mettre en évidence les fuites de chaleur grâce à une carte de couleurs correspondant à une échelle de température. La thermographie permet, entre autres, de :
détecter les ponts thermiques– repérer l’absence ou les défauts d’isolation
d’identifier les fuites d’air ainsi que les points et l’étendue d’infiltration d’eau en toiture-terrasse– contrôler les perditions thermiques
mettre en évidence les défauts dans les canalisations d’alimentation et le réseau de chauffage
les drones présentent l’avantage de pouvoir filmer les parois verticales des bâtiments à l’étude.
Sans contraintes de temps ni d’espace, la thermographie aérienne offre de pouvoir obtenir des photographies d’une très grande résolution. Les données recueillies sont, quant à elles, très utiles pour la rénovation et l’amélioration des performances énergétiques d’un bâtiment.
La toute dernière innovation des drones dans le secteur du bâtiment est l’apparition de drones nettoyeurs de toitures. Ce type de drone est en mesure de nettoyer les toitures et les façades grâce à des pulvérisations précises et ponctuelles d’une solution de démoussage sur une surface de 2.50 mètres. Disposant d’une caméra permettant un pilotage de précision, les drones nettoyeurs ne possèdent que 15 à 20 minutes d’autonomie, ce qui reste toutefois suffisant pour le traitement d’une zone de 150 m2.
En règle générale, un rapport complet étoffé revient à 750 € hors taxes, rendez-vous et vol du drone inclus, de même que le devis des réparations à effectuer.
Ce prix variera selon la complexité d’accès d’une part, et du nombre de bâtiments à traiter. Toutefois, que l’on survole un bâtiment ou cinq bâtiments ne prend guère plus de temps alors qu’auparavant, il fallait multiplier le temps de visite par cinq, ce qui fait peu varier le prix de notre prestation.
Le drone se démarque par sa maniabilité, sa précision, sa possibilité de voler à basse altitude, sa rapidité. Les économies de temps et d’argent sont tangibles et certains le voient comme un assistant indispensable au bon déroulement des chantiers de construction ou rénovation. Dans la réalité, comme tout outil, il n’est pas toujours nécessaire d’y avoir recours.
C’est un constat que nous faisons au quotidien dans notre métier. En matière de rénovation énergétique, de ravalement ou de projets de travaux d’étanchéité ce n’est finalement que pour quelques projets que nous utilisons cet outil d’années en années. Son champ d’action privilégié est l’observation des zones inaccessibles, puisque que ces engins sont ultra-maniables et ont la capacité de faire des vols hors de portée du regard des pilotes : grâce au retour vidéo et à la caméra embarquée, on peut tout observer.
On note également une utilité toute particulière pour les Immeubles de Grande Hauteur, pour les grands ensembles pour lesquels des dizaines de bâtiments doivent être inspectés.
En tout état de cause cet outil ne remplace en aucun cas le travail de terrain effectué par un métreur, un directeur de travaux ou un architecte : c’est un outil de repérage qui est complémentaire du travail effectué sur site et qui permet d’importants gains de productivité tout en « sécurisant » la qualité d’une expertise puisqu’aucune façade ou aucune partie de toiture n’échappe au travail d’analyse de l’état du bâtit.
Un Djii Phantom en vol : la tout première acquisition d’Harmonie en janvier 2013
Eté 2013 premier vol Harmonie sur site pour repérage de désordres sur des toitures terrasses
Lors de notre arrivée, nous connectons en Wifi le drone à une télécommande manuelle. Un bouton latéral permet de positionner l’endroit précis de décollage en localisant son point GPS de sorte que nous n’ayons pas à manipuler sa trajectoire une fois son vol terminé mais qu’en appuyant de nouveau sur ce bouton il revienne précisément à son point de départ.
Nous utilisons des caméras hautes définitions équipées d’un stabilisateur d’images. Des cartes mémoire sont embarquées dans la caméra qui va, selon le type de vol, choisir de filmer l’intégralité du vol, ou bien de procéder à un séquençage photo à raison d’une photo toutes les demi-secondes.
Une fois le vol terminé, nous n’avons plus qu’à charger la carte mémoire dans l’ordinateur et de visualiser l’intégralité des séquences.
Pour établir le diagnostic ou le rapport photo, il nous suffira de prendre un certain nombre d’entre elles qui, du fait de leur haute définition, nous permettra de zoomer au plus près chaque point de détail singulier de la toiture terrasse ou de la façade.
Pour mieux visualiser le travail que nous réalisons avec l’utilisation des drones nous vous invitons à visionner la vidéo ci dessous :
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