Isolation thermique

Le lexique de l’isolation thermique par l’exterieur

Les termes les plus fréquents

L’isolation thermique par l’extérieur est un système permettant d’envelopper la façade d’un bâtiment d’un produit isolant, on parle souvent de manteau isolant.

L’avantage de l’isolation thermique par l’extérieur est qu’elle permet d’augmenter de façon très sensible la performance thermique globale du bâtiment, ce qui permet une réduction importante des frais de chauffage. Les travaux sont réalisés à l’extérieur de la façade ce qui n’implique que peu d’interventions dans les appartements, de plus la surface habitable n’est pas réduite et les façades sont « modernisées ». En outre le confort des occupants est amélioré.

Harmonie est spécialiste de l’isolation thermique par l’extérieur sur les immeubles en copropriété.

L’un des enjeux lors de l’isolation thermique par l’extérieur sont les ponts thermiques. Ce sont des jonctions où l’isolation n’est pas continue et provoque donc des pertes de chaleur. La majorité des ponts thermiques se situent au niveau des ouvertures : les fenêtres, les bow-windows mais aussi au niveau des angles de bâti et de la toiture.

Lors de la mise en place du système d’isolation thermique par l’extérieur les compagnons doivent suivre un certain nombre d’étapes.

Le lexique qui suit est une sorte de mini dictionnaire de l’isolation thermique par l’extérieur. Il permet de mieux comprendre un devis isolation thermique par l’extérieur ou un simple tarif isolation thermique par l’extérieur.

Définition guidage laser : pour s’assurer que les rails soient posés horizontalement, on utilise un mètre laser pour poser un rail de guidage parfaitement horizontal. Il faut être précis et rigoureux, les rails doivent être bien horizontaux, car les plaques isolantes sont posées les unes sur les autres parfois de de grandes hauteurs.

Définition rail de guidage : le rail est un profilé en métal. Il servira de support pour poser les plaques d’isolants.

Définition fixation sur le support : les plaques d’isolant sont collées sur le support mais pour s’assurer de la tenue on les fixe aussi, dans la maçonnerie, grâce à des chevilles. On parle alors d’une fixation mécanique.

 

Définition mortier : il faut distinguer 2 types de mortiers différents qui sont utilisés :

– Le mortier de collage/callage qui sert à fixer l’isolant sur le mur

– Le mortier d’armature, parfois appelé enduit colle, il est appliqué sous et sur l’étoilement d’armature. Il est composé de ciment, de sable fin et d’adjuvants de fixation.

1ère couche d’enduit colle posé sur l’isolant avant de placer l’armature

Pose de l’armature sur l’enduit colle

2ème couche de d’enduit colle posé sur l’armature

Définition isolant : il est très résistant à la compression et à l’humidité. Il est léger : son poids est d’environ un kilo par mètre cube. Les deux isolants le plus souvent utilisés pour les ravalements en copropriété sont le polystyrène blanc et la laine de roche. Le polystyrène blanc, dont le vrai nom est le PS-E, est un bon isolant car c’est un matériau composite qui emprisonne de l’air, l’air captif est un des meilleurs isolant qui soit.

Définition chevillage : comme vu précédemment, le chevillage permet aux plaques d’isolant d’être fixées aux procédés de maçonnerie et/ou au béton.

Définition bavette : elle permet de préserver l’étanchéité d’une couverture de toit ou de fenêtre dans le cas présent. C’est un profilé en métal posé sur les appuis de fenêtre par exemple : elle protège les ouvrages du ruissellement de l’eau.

Définition enduit taloché : Il permet de donner un aspect uniforme à la façade c’est un enduit de finition posé à des fins de protection et de décoration. Il est impératif de poser une sous-couche de préparation pour que l’enduit adhère correctement au mortier colle posé sur l’armature armée. Le choix de la couleur et de l’aspect permet aux copropriétaires de personnaliser leur immeuble. Quand la nature des murs le requiert, un enduit minéral respirant est posé.

Harmonie accompagne les copropriétaires pour obtenir des aides, des subventions et des crédits d’impôt, afin d’alléger la facture travaux. L’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH), a pour mission d’aider les copropriétés en difficultés en la matière, à lutter contre la précarité énergétique notamment en apportant des aides et solutions financières.

Dans tous les cas un audit global est nécessaire : architectural et énergétique, il est idéal pour évaluer tout le potentiel d’augmentation de performance énergétique qui peut être atteint. A noter qu’il est possible pour les copropriétés parisiennes de faire financer cet audit via le programme Eco-rénovons Paris.

Utiliser les isolants naturels pour une isolation thermique écologique ?

L’actualité des isolants naturels
Grâce à la montée en puissance des préoccupations environnementales dans les médias et l’opinion publique, les isolants naturels reviennent en force et réinvestissent progressivement les constructions en France.

Les isolants naturels aussi appelés isolants écologiques ou isolants verts proviennent des matériaux renouvelables et recyclables. Ils se déclinent sous plusieurs formes : en panneaux, rouleaux ou flocons en vrac (déposés ou insufflés). De nombreuses alternative s’offrent à vous en matière d’isolation thermique naturelle : bois, chanvre, plumes de canard, laine de mouton, liège, laine de lin, laine de coco, cellulose est bien d’autres encore.

Certes, tous ne sont pas à 100% écologiques : généralement traitées contre la prolifération des insectes ou combinées à du polyester pour les lier, les fibres végétales et animales doivent être considérées dans la totalité de leur cycle de vie pour s’assurer qu’elles sont bien écologiques. Appelée « énergie grise », l’analyse du cycle de vie est capitale pour connaître les conditions de fabrication de votre isolant. Évitez les produits naturels industriels qui n’ont souvent d’écologique que le nom et préférez les références dont vous êtes sûrs qu’elles sont bio-sourcées.

Ceci étant dit, les isolants naturels possèdent de multiples avantages par rapport aux isolants dits « conventionnels ». Absence d’allergènes, pas d’émissions de gaz à effet de serre… Les produits issus de la pétrochimie sont nocifs pour l’environnement et pour votre santé malgré le fait qu’ils soient largement répandus. De leur fabrication nécessitant beaucoup d’énergie à leur utilisation au quotidien, ces matériaux sont à éviter à tout prix si vous recherchez une maison saine et respectueuse de l’environnement.

Disponibles sous de nombreuses formes, ils offriront à votre habitat une excellente isolation thermique ou phonique tout en lui faisant bénéficier d’une « respirabilité » évitant la condensation de la vapeur d’eau dans vos murs. Il ne vous reste plus qu’à faire votre choix dans la palette impressionnante d’isolants à votre disposition, car chacun d’entre eux à ses spécificités propres qui répondront à coup sûr à vos besoins en la matière.

Quels sont les principes essentiels de l’isolation thermique ?

La rénovation thermique des copropriétés est un enjeu écologique majeur en France du fait de leur importante participation aux émissions de gaz à effet de serre. L’isolation thermique par l’extérieur est mise en avant dans les objectifs de la loi de transition énergétique votée en 2015.

Nous vous présentons ici de découvrir quelques principes de base à connaître.

Qu’est-ce que l’isolation thermique ?
Le principe de l’isolation thermique d’un bâtiment, est de limiter au maximum le transfert de chaleur entre milieu chaud et milieu froid.

Cela permet d’améliorer le confort de vie des habitants, la salubrité de leur logement mais aussi de réduire la facture énergétique de ces derniers. Idéalement, un bâtiment correctement isolé permet en hiver de conserver la chaleur et en été de préserver la fraîcheur intérieure du logement.

Qu’est-ce qu’un pont thermique ?
Une isolation thermique augmente de façon considérable les performances énergétiques de votre logement et aide à limiter les ponts thermiques du bâtiment. Un pont thermique est une faiblesse de la résistance thermique du bâtiment permettant des déperditions de chaleur.

Les principales sources de ces ponts thermiques sont tout d’abord linéaires, ils apparaissent à la jonction de plusieurs parois telles que le plancher et un mur. Ensuite, il existe des ponts thermiques ponctuels qui sont souvent liés à la liaison entre trois parois comme par exemple à un angle dans une pièce. Enfin, les ponts thermiques structurels sont dus à la technique de construction du bâtiment et donc à des défauts de son procédé d’isolation thermique.

Qu’est-ce qu’un audit énergétique ?
C’est le point de départ de tout projet d’isolation thermique. Ce document présente entre autres l’origine de toutes les déperditions thermiques de votre copropriété. Il vous propose tout une série de travaux à réaliser et vous présente les gains énergétiques attendus, le montant des travaux à réaliser, leur durée d’amortissement et les aides et subventions envisageables pour baisser le montant de la facture travaux.

D’où proviennent les plus grandes déperditions thermiques ?
Dans la très grande majorité des cas l’essentiel des déperditions s’expliquent par une mauvaise isolation des murs, de la toiture, des fenêtres ou baies vitrées. La rénovation énergétique de ces trois éléments, quand votre immeuble est une passoire énergétique, vous permettra de générer une baisse d’au moins 50% de votre facture énergétique. Mais attention votre système de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire, lorsqu’il est vétuste est aussi très énergivore. D’où l’intérêt de la réalisation d’un audit énergétique pour cibler les travaux clefs.

Une isolation thermique intérieure ou extérieure ?
Deux méthodes s’offrent à vous pour une isolation : par l’intérieur ou l’extérieur de votre logement.

L’isolation intérieure est plus économique mais réduit la surface de votre espace habitable. Elle est aussi difficile à mettre en œuvre dans certaines pièces (salle de bain et cuisines). Il est par ailleurs très compliqué de faire les travaux en maintenant les occupants dans leurs logements à l’inverse de l’isolation thermique extérieure, où les propriétaires n’ont pas besoin de déménager pendant la durée du chantier. L’isolation thermique extérieure est compatible avec le maintien des occupants chez eux. Elle est réputée comme étant plus couteuse mais des aides sont là pour vous soutenir dans le financement des dépenses.

Quels matériaux choisir pour son isolation thermique ?
Utiliser des isolants précis aux endroits sensibles au feu est imposé par la réglementation en matière d’incendie. L’architecture de votre immeuble peut également vous imposer le choix d’un matériau précis qui aura une forte capacité d’isolation sur une faible épaisseur.

En dehors de cela vous êtes libre de choisir l’isolant que vous voulez. Il n’y a pas de bons ou de mauvais isolants, mais le choix de la matière isolante peut se faire sur plusieurs critères tels que :

  • La performance thermique qui dépend de la conductivité thermique du produit, mais aussi de l’épaisseur à poser pour qu’il soit efficace. Quand un isolant permet d’atteindre un certain niveau de performance énergétique vous êtes éligible à des aides de l’Etat.
  • Le déphasage thermique permet une stabilité entre la température en journée et la température du soir. Par exemple, les laines minérales ont une faible densité ce qui ne permet pas de conserver la fraîcheur du logement en été.
  • La technicité de la pose : un isolant difficile à mettre en œuvre sera couteux en termes de main d’œuvre.
  • La durée de vie du produit : chaque isolant est résistant à certains facteurs plus qu’à d’autres comme l’humidité ou encore le tassement.
  • Les produits en laines minérales sont sujets au tassement.
  • Le prix : les isolants sont vendus et posés à des prix variables. Les isolants synthétiques ont un fort rapport performance/prix. A la différence de certains produits bio-sourcés tels que la laine de bois ou les plumes d’oie qui sont vendus à des prix élevés.

L’isolation : un confort thermique pour l’été également ?

Lorsque l’on évoque l’isolation thermique, on a plutôt tendance à penser qu’elle pourrait principalement servir durant les périodes de grand froid en hiver. Mais c’est se méprendre sur l’efficacité de ce système qui permet aussi de réguler la température en été.

Le confort thermique c’est quoi ?
Aujourd’hui, lors de la construction de maison neuve, on pense dès le début à une optimisation de confort thermique.

Lorsque l’on parle de confort thermique, on évoque cette différence de température désagréable qui existe en se déplaçant d’une pièce à l’autre de la maison. Cette sensation de gêne apparait quand l’écart de température est supérieur à 3 °C en période hivernale. D’où l’utilité de bien rénover votre chauffage et votre isolation des murs et combles de la maison.

Pourquoi isoler en été ?
Avons-nous besoin de le préciser : le confort thermique est différent en fonction des saisons. C’est pourquoi l’isolation est aussi importante en été qu’en hiver. Avec les fortes chaleurs que la France a connues dernièrement, bien isoler sa maison devient une nécessité aussi en été pour éviter que les maisons ne ressemblent à des saunas.

Les travaux à entreprendre pour une isolation optimale contre la canicule doivent toucher les parties qui laisse entrer rapidement la chaleur extérieure : la toiture, les fenêtres, les combles, les murs ou encore les sols. Les isolants utilisés doivent déphaser au maximum la maison, c’est-à-dire qu’ils doivent retenir au mieux les entrées de chaleur. Les meilleurs matériaux à utiliser pour un déphasage optimum sont ceux qui possèdent une faible conductivité thermique comme le polyuréthane et polystyrène (pour les isolants synthétiques) ou les laines de roche, de bois ou de mouton (en isolants naturels).

Améliorer les ouvrants pour un meilleur confort thermique d’été
Pour optimiser le confort thermique des pièces, il est nécessaire d’améliorer la qualité des fenêtres. Aujourd’hui pendant les constructions de maisons neuves, on a tendance à placer de larges fenêtres avec des volets isolés qui permettent de diminuer la quantité de lumière artificielle. Cependant, la taille de ces fenêtres doit rester dans les normes. En effet, elles ne doivent pas dépasser 20% de la surface habitable de la maison, sinon elles accumuleront un surplus de chaleur. De même, ces fenêtres seront plus facilement installées au sud car elles permettent de recevoir plus de lumière et donc plus d’énergie en hiver. On voit ici qu’il peut y avoir certaines contradictions entre la volonté de se protéger de la chaleur en été et d’en accumuler en hiver. Certains dispositifs permettent de concilier ces deux impératifs. Les brises soleils installés en façade en sont un bon exemple. En été, le soleil est haut et les brises soleils empêchent les calories de pénétrer à l’intérieur de la maison. En hiver le soleil est plus rasant et n’est pas coupé par les brises soleils : les calories peuvent rentrer dans la maison.

Une isolation thermique indispensable en tout temps
Bien sûr, pour améliorer le confort thermique de la maison, on peut installer un chauffage optimal ou même une climatisation dans les pièces. Mais l’isolation reste le plus important et c’est elle qui vous aidera à faire des économies d’énergie par la suite. Une maison bien conçue pourra conserver un maximum de chaleur solaire. Une isolation correcte gardera les pièces à une température d’environ 19 °C, ce qui correspond à un vrai confort thermique.

De plus, il faut savoir qu’augmenter votre thermostat d’un seul degré, ne vous apportera pas forcément plus de confort mais augmentera votre consommation énergétique de plus de 5%.

Qui est le médiateur de la rénovation énergétique ?

Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat de la Ministre de la Transition Écologique, l’a annoncé le 26 août dernier. Le gouvernement planche sur la création d’un nouveau Médiateur dédié au processus de rénovation énergétique des bâtiments. Ce dernier complèterait le champ de compétence du Médiateur de l’Énergie, autorité publique indépendante crée en décembre 2006 qui a pour mission d’informer les particuliers sur leurs droits et de gérer les litiges entre les ménages et les fournisseurs d’accès à l’énergie.

Seulement un mois après l’adoption du Projet de loi Énergie-Climat, le gouvernement a de nouvelles idées afin de faire progresser plus rapidement la rénovation des quelques sept millions de logements en France en situation de grande précarité énergétique. Rappelons que l’Etat avait fixé un objectif de rénovation de quelques 500 000 logements par an.

Dans son dernier rapport publié en juillet dernier sur le problème des passoires énergétiques en France, l’Institut Montaigne proposait de nommer un “médiateur de la rénovation” qui servirait de lien entre les professionnels du Bâtiment et les propriétaires souhaitant effectuer des travaux de rénovation sur leur bien immobilier.

Le but de la mise en place d’un médiateur serait de « renforcer la confiance des particuliers et traiter les litiges entre particuliers et artisans. » comme l’a signalé Mme Wargon. Cette dernière a ajouté que les particuliers ont besoin de plus d’informations et d’explications sur les différents travaux envisageables pour améliorer la performance énergétique des immeubles concernés, et les aides disponibles pour financer ces rénovations. “Il faut commencer par simplifier les aides, (…) trop complexes et avec un crédit d’impôt versé trop tard aujourd’hui. » Cette citation fait écho aux récents changements annoncés concernant le Crédit d’Impôt Transition Énergétique qui sera transformé en prime à partir du 1e janvier prochain.

Les professionnels du bâtiment ont discuté de ce point le 28 août dernier avec le Gouvernement. Ces derniers ont eu rendez-vous avec Emmanuel Wargon et Julien Denormandie, ministre du Logement, afin d’exposer leurs propositions concernant la transformation du CITE. Le sujet du médiateur a par ailleurs été évoqué, et la question reste alors ouverte aujourd’hui ; faut-il créer le nouveau poste de médiateur de la rénovation énergétique, ou bien étendre le champ d’action du médiateur de l’Énergie ?

 

Quelle est l’utilité du label RGE pour les travaux de rénovation en copropriété ?

Depuis septembre 2014, il est impératif de faire appel à un professionnel labellisé RGE afin de pouvoir prétendre à des aides financières comme l’éco-prêt dans le cadre de travaux d’amélioration énergétique pour un logement ancien. Une réglementation qui s’applique aussi depuis janvier 2015 au « crédit d’impôt pour la transition énergétique » ou le CITE anciennement connu comme le crédit d’impôt développement durable.

Qu’est que le label RGE ?
La certification “Reconnu Garant de l’Environnement” ou RGE est un signe de qualité qui permet de reconnaître un professionnel ou une entreprise qualifié pour des travaux de rénovations énergétique. Les professionnels peuvent détenir un label RGE pour une catégorie de travaux qui est peut être spécifique à l’installation, à la pose de matériaux d’isolation thermique ou encore au dispositif de chauffage.

Obtention du label RGE
Afin d’obtenir la certification label RGE, les professionnels doivent remplir plusieurs conditions incluant la justification du respect des obligations administratives ainsi que légales, l’emploi d’un responsable technique formé RGE, la sous-traitance de service par des entreprises certifiés RGE ainsi que la réalisation d’un minimum de deux chantiers chaque deux ans dans le champs d’activité labellisé RGE.

Ce label est délivré par des organismes indépendants (Qalifelec, Qualit’EnR, Qualibat, Certibat, Cequami) qui doivent aussi respecter de nombreux d’exigences.

label RGE

Source : Qualibat.com

Les travaux de rénovation et le principe d’eco-conditionnalité
Le dispositif de l’eco-conditionnalité qui est entré en vigueur en juillet 2014 a conditionné les aides financières dans le cadre de travaux d’amélioration de la performance énergétique. Et depuis septembre 2014, les particuliers doivent recours à un professionnel certifié RGE afin de bénéficier de plusieurs subventions :

Accordé sous certaines conditions, l’éco-PTZ permet d’obtenir un prêt d’un montant maximal de 30 000 € pour financer différents travaux tels que l’isolation thermique des murs extérieurs. Un arrêté détaille les différentes catégories de travaux ainsi que les caractéristiques techniques des équipements, des produits et ouvrages qui sont susceptibles d’être financés.

Les syndicats de copropriétaires peuvent bénéficier de ce prêt pour financer des travaux sur des parties et des équipements communs ainsi que des zones privés s’ils sont d’un intérêt collectif. Le montant maximum est de 10 000 € par logement et peut monter jusqu’à 30 000 € si le syndic opte pour trois actions de travaux.

Le Crédit d’impôt pour la transition énergétique, ou le CITE, est un dispositif fiscal qui a pour but d’ encourager l’amélioration de la qualité énergétique des logements. Il a trait aux dépenses effectuées du 1er septembre 2014 à décembre 2015 et offre aux ménages de réduire leur impôt sur le revenu concernant une partie des dépenses (équipements et/ou de main d’œuvre) au niveau de certains types de travaux d’amélioration énergétique réalisés dans leur habitation principale.

Depuis le 1er janvier 2015, pour bénéficier de cette aide, il faut faire appel à des professionnels qualifiés RGE. L’Ademe propose une fiche détaillant les caractéristiques techniques des travaux ouvrant au CITE. Il faut savoir que le CITE peut être cumulé avec l’éco-prêt à taux zéro sous des conditions de ressources.

Isoler ses tuyaux : qu’est-ce que le calorifugeage ?

Lorsque l’on effectue l’isolation d’un logement, on pense habituellement à isoler les portes, les fenêtres et même les murs en isolation thermique par l’extérieur ou en intérieur. Cependant, il y a une technique méconnue du grand public qui s’avère cependant importante pour un chantier de construction ou de rénovation : le calorifugeage. Ce procédé est d’autant plus important pour optimiser le confort thermique de l’habitat.

En quoi consiste le calorifugeage ?
Il est important de penser à réguler la chaleur dans les tubes ou circulent les fluides de chauffage et notamment dans le but d’éviter les déperditions énergétiques dans le bâti.  C’est là qu’entre en jeu la technique de calorifugeage. Pour faire simple, cette technique désigne justement l’isolation des tuyaux et des canalisations d’eau ainsi que de chauffage. Elle touche tout élément du logement dans lesquels circulent des fluides caloporteurs (comme les radiateurs) ou de l’eau.

Comment cela fonctionne ?
Cette isolation n’est pas très difficile à mettre en place. Il suffit de placer directement sur les tuyaux des matériaux isolants tels que des tubes de polystyrène, de la mousse phénolique ou encore de la laine de verre.

L’essentiel est d’avoir des isolants suffisamment épais afin que l’isolation soit efficace. En effet, le calorifugeage est classé en différentes catégories, allant de 1 à 6 et dépendant de l’épaisseur des isolants utilisés. La classe 2 étant le minimum requis, on recommande le niveau 4 pour obtenir une consommation basse énergie. Bien évidemment, plus le niveau est haut, plus il est efficace et plus le coût d’installation sera élevé. Cependant, il est bon de savoir que le calorifugeage fait parti des travaux de rénovation énergétique qui peuvent être l’objet de subventions. Pour les obtenir, vous devrez faire appel à un entrepreneur possédant le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

Pourquoi opter pour le calorifugeage ?
En dehors de l’isolation thermique par l’extérieur qui est imposée par la loi sur certains bâtiments, rien ne vous oblige à réaliser un calorifugeage. Cependant avec le calorifugeage, les économies d’énergie peuvent représenter jusqu’à -10 % sur vos factures d’énergie.

Comment bien choisir ses travaux de rénovation énergétique ?

Depuis quelques années, c’est le boom de la rénovation énergétique. Le gouvernement part en chasse contre les passoires énergétiques et impose aux copropriétés des travaux. Il existe de nombreux travaux capables d’améliorer la performance énergétique de son logement. Voici quelques conseils qui vous aideront à faire un tri et à comprendre quels sont les travaux les plus efficaces.

Diagnostic : Faites le point sur votre consommation d’énergie
Il est nécessaire de vérifier votre consommation énergétique actuelle pour pouvoir comprendre ce qui est à améliorer. Voir les points forts et les faiblesses du logement permettra de comprendre quels sont les meilleurs travaux à réaliser, et de visualiser le budget prévisionnel nécessaire à la mise en place de ces travaux. Il faudra par exemple, inspecter l’état des fenêtres, les déperditions de chaleurs, les ventilations et les ponts thermiques. Bien sûr, ce « checkup » sera différent en fonction de l’ancienneté et de l’état du bâtiment. Des logements de l’après-guerre, par exemple, nécessiteront assurément un budget plus conséquent. Pour bénéficier de ces subventions, il est impératif de réaliser un audit énergétique ou un diagnostic technique global (DTG) ; le diagnostic de performance énergétique (DPE) n’ouvre pas de droits à des subventions.

Isolation et couverture : les gros chantiers
L’isolation thermique en façade et en toiture sont les travaux les plus efficaces sur le long terme mais également les chantiers les plus lourds. L’enjeu est important car nous parlons ici, dans le cas d’un immeuble, de plus de 35% des déperditions énergétiques totales. Bien isoler ses murs, ses combles, sa toiture terrasse, en bref la structure du bâti est fondamentale pour faire des économies d’énergie.

L’isolation thermique des façades
L’isolation peut être réalisée aussi bien par l’intérieur que par l’extérieur : le but est de supprimer les ponts thermiques par le biais de la pose de différents matériaux. Ces derniers peuvent être de différents types : synthétiques, minéraux, écologiques et bio-sourcés, Les isolants peuvent également intégrer directement le gros œuvre lui-même, il s’agit alors de l’isolation dite répartie. Le choix du matériau dépend du budget du maître d’ouvrage ainsi que des objectifs fixés en ce qui concerne le niveau d’isolation requis. Les travaux peuvent s’étendre sur les sols et les planchers dans le cas d’une isolation par l’intérieur, ainsi que sur les portes et les fenêtres pour de meilleures performances.

L’étanchéité de toiture
Les procédés pour rendre la toiture imperméable à l’eau de pluie et aux fuites d’air diffèrent selon le type de la toiture : en pente ou plate, végétalisée ou classique, accessible ou non accessible (dans le cas de la toiture-terrasse). L’étanchéité peut être réalisée suivant les principales techniques ci-après : par la pose de produits bitumés, d’asphalte ou via le procédé de l’étanchéité multicouche par le biais du bitume armé. Plusieurs solutions peuvent aussi être utilisées : opter pour l’étanchéité liquide ou bitumineuse, ou encore pour la pose d’une structure végétale. Citons par ailleurs l’étanchéité spéciale photovoltaïque ainsi que celle préfabriquée en EPDM. L’étanchéité de la toiture sera complétée avec une bonne ventilation, ce que nous allons aborder plus bas dans ce même article.

Qui dit gros travaux, dit budget conséquent. Cependant, il existe des subventions pour venir en aide aux copropriétaires. Contactez-nous pour en savoir plus sur ces aides à la rénovation énergétique. À retenir que la prise en charge des travaux par un professionnel RGE – reconnu garant de l’environnement – est requise afin de financer les travaux grâce aux aides publiques et locales.

Remplacement des fenêtres
C’est bien souvent la première chose à laquelle on pense en matière de rénovation. En effet, encore aujourd’hui, plus d’un tiers des habitats en France possèdent des fenêtres à simple vitrage, peu performantes, alors que la norme pour la construction est le double vitrage. Le simple vitrage est loin d’être suffisant de nos jours ; même s’il s’agit de fenêtres neuves, elles sont l’un des premiers facteurs de déperdition de chaleur. En effet, tandis que la Réglementation Thermique 2012 recommande un coefficient d’isolation de vitrage à 1.6 Ug, les simples vitrages possèdent un Ug qui atteint presque 6 ! Les conséquences sont dévastatrices en hiver pendant les périodes de grand froid et de neige comme a connu la France dernièrement.

Adopter un chauffage neuf !
Le chauffage est un point critique du côté de la consommation énergétique des Français. Il est nécessaire de bien l’entretenir et de le remplacer si celui-ci est trop vieux. Fioul, électrique, bois, gaz ou pompe à chaleur, vous avez l’embarras du choix pour votre chauffage. Cependant, à l’heure ou nous écrivons cet article, nous vous conseillons le chauffage au gaz, qui s’avère être un bon investissement en ce qui concerne le rapport qualité/prix. Son coût par an est compris entre 1 000 euros et 1 500 euros. Néanmoins, si vous avez la possibilité d’investir un peu plus et sur le long terme, le chauffage solaire est une bonne solution, car bien que son prix d’installation puisse aller jusqu’à 22 000 euros, ce système vous fera économiser jusqu’à 50 % d’énergie et vous pourrez amortir votre investissement. L’amortissement peut prendre de 8 ans à 12 ans.

Il est important de noter que les recommandations ci-dessous ne sont pas universelles, tout dépend de la nature de votre bien et de son implantation géographique.

Ne pas négliger la ventilation !
La ventilation de votre logement est très importante pour évacuer l’humidité dans l’air qui peut abîmer les murs et les plafonds. Avoir des entrées d’air dans toutes les pièces et prévoir des aérations au-dessus des fenêtres est nécessaire. De gros travaux sont parfois utiles, si vous souhaitez aménager une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC), qui permet de mieux faire circuler l’air dans toutes les pièces. Le problème des VMC, c’est qu’il existe des centaines de modèles à des prix complètement disparates : Comptez entre 300 euros et 3000 euros en fonction des systèmes.

Bien planifier ses travaux
Il est important de savoir planifier les travaux à réaliser en priorité afin de se préparer financièrement. Le budget à établir doit d’ailleurs en tenir compte : le mieux serait d’établir un cahier des charges avec l’accompagnement d’un professionnel. Les travaux portant sur le gros œuvre sont à réaliser en premier, tandis que la peinture et les petits travaux seront programmés en dernier.

Ravalement

Quel échafaudage choisir ?

Un poste à ne pas oublier
Lors de l’étude des devis de ravalement ou d’étanchéité, le poste échafaudage demande une lecture très attentive. Souvent, ce poste représente 30% du montant des travaux et peut être largement minoré si toutes les options sont passées au crible.

Les échafaudages tubulaires
La majorité des travaux se fait avec cet assemblage d’éléments d’acier ou d’aluminium, ayant l’avantage d’être facilement circulable. On posera dans la hauteur du rez-de-chaussée, un pare-gravats appelé « protection basse », qui recueillera les éventuelles chutes de parties maçonnées lors du piochage. Malheureusement, cette mise en œuvre est coûteuse car elle demande un grand nombre de matériaux et de pièces à installer.

Astuce : afin de minimiser le coût de cette opération, le phasage des travaux permettra une moindre immobilisation de pièces que l’on démontera puis remontera au gré des façades, au fur et à mesure d’un phasage déterminé lors des travaux.

Echafaudages par nacelle, échafaudages volants
Cette mise en œuvre, beaucoup moins onéreuse que la précédente, ne peut être installée partout. La première condition est d’avoir une toiture-terrasse ou un étage dit attique (en retrait), permettant d’arrimer les nacelles.

Trois solutions sont possibles :

  • soit l’acrotère de la terrasse (muret périphérique de la terrasse) est d’une hauteur d’au moins 60 cm, permettant ainsi de placer des pinces d’acrotère ou « consoles » qui, tel un étau prennent appui de part et d’autre du mur, soutenant ainsi les nacelles.
  • la seconde solution, plus courante, consiste à poser des potences de déport. Elles sont soutenues telles des grues par des contrepoids posés à leurs pieds. Selon la hauteur du bâtiment, on choisira de mettre en place des treuils électriques ou manuels, commandés depuis la plateforme de travail. Au rez-de-chaussée, on posera un niveau d’échafaudage de pied permettant la protection des abords et des passants par un parapluie en tôle mécanique. Il est à noter que la solution d’échafaudage volant étant beaucoup plus rapide à mettre en œuvre, le coût de la main d’œuvre pour sa mise en place et le nombre de matériels nécessaires étant forcément moindre qu’un échafaudage de pied, le devis en sera grandement minoré.
  • il existe une troisième catégorie d’échafaudage que l’on voit régulièrement sur des tours ou grands ensembles : des mâts élévateurs. Deux mâts espacés au maximum de 30 mètres sont fixés sur la façade et une plateforme de travail horizontal y est apposée telle un ascenseur. Elle montera ou descendra facilement. Cette opération étant possible à la condition que les façades soient droites sans balcon ou sans avancée protubérante. L’intérêt majeur réside dans le fait que ces nacelles servent également de monte-charge pour le matériel lourd (vêtures, fenêtres…).

Qu’est-ce qu’un pare gravier et une bande garde-grève ?

Le pare-gravier
Les tuyaux de descente pour l’évacuation des eaux pluviales d’une toiture terrasse, peuvent aisément être obstrués avec des feuilles mortes et des petits gravillons. C’est ici qu’intervient le pare-gravier ; il empêche ces gravillons et les débris de bloquer les évacuations pluviales et les descentes ,afin qu’ils puissent remplir pleinement leurs rôles et maintenir l’étanchéité des zones auxquelles ils sont rattachés.

Fabriqué en acier galvanisé ou acier inoxydable/aluminium, il permet de délimiter les zones de gravillons et végétalisation sur les toitures terrasse tout en agissant comme mesure de protection additionnelle. Le pare-gravier est aussi très utile pour les terrasses dallées sur chape de gravier fin. Sur des toits en pente ou à la séparation de bande stérile et substrat, le pare gravier retient les substrats. Il existe également sous forme de boiter.

La bande garde-grève
Une bande garde-grève sert à maintenir la protection lourde en périphérie des toitures et toitures-terrasses plates sans acrotère. Fabriqué sous forme de flan en métal avec des perforations, elle laisse l’eau circuler dans l’épaisseur de la protection et s’évacuer.

Le lexique des peintures et revêtements

Les principaux termes techniques
Pour aider les copropriétaires à comprendre les devis, cahiers des charges et mémoires techniques, Harmonie propose de découvrir ce dictionnaire des termes principaux.

Définition de badigeon (ou peinture à la chaux)
Le badigeon est un liquide à base de chaux, de pigments et d’eau. On enduit les murs et les plafonds avec le badigeon. Son application se fait toujours grâce à une brosse rectangulaire. La couleur du badigeon dépend de l’équilibre entre eau et pigment.

Définition de couche d’impression
La couche d’impression s’applique sur le support avant la peinture. Elle est parfois appelée sous couche. La fonction de cette peinture est de couvrir un mur poreux, sans la présence de sous-couche le mur absorbera la peinture ou l’accroche de la peinture ne sera pas optimale.

Définition de feuil
Couche de peinture ou vernis.

Revêtements d’imperméabilité de façade
Le revêtement de façade permet d’améliorer l’aspect, et de la protéger. Ce type de revêtement est adapté principalement aux façades en béton. Il est contre indiqué pour les façades ayant besoin de respirer comme les façades en plâtre. Ce système empêche l’eau de pénétrer dans la façade et lutte contre le faïençage. Il en existe 4.

Définition de i1
Imperméabilisation permettant de corriger les défauts de microfissure.

Définition de i2
Imperméabilisation permettant de corriger les fissurations stables ou inférieures à 0,5 mm.

Définition de i3
Imperméabilisation permettant de se prémunir de la détérioration des fissures vivantes (instables), mais pas supérieures à 1 mm.

Définition de i4
imperméabilisation adaptée à une façade ayant des fissures vivantes ne dépassant pas 2 mm. Elle est appliquée sur une armature rapportée.

Définition de lasure
C’est un produit de finition que l’on applique généralement sur le bois ou le béton. Il permet de protéger et d’imperméabiliser les bois sans l’empêcher de respirer. La lasure est composée d’un liant et d’un solvant. On peut la teinter grâce à des pigments.

Définition de peinture acrylique
Cette peinture est à base d’eau. Elle peut être pure, c’est-à-dire sans résine ou avec. Le pur acrylique s’applique de préférence sur des façades ayant des fissures peu évolutives. Très simple d’application, cette peinture est microporeuse. L’un de ses nombreux avantages est qu’elle est peu odorante ce qui est agréable lors de travaux en copropriété. La protection de la façade faite par une acrylique est d’une durée maximale.

Définition de peinture hydro pliolite
C’est une peinture microporeuse. Cette peinture est très utilisée par les experts pour ses propriétés couvrantes et sont adhérence sur les supports. Elle est connue pour son pouvoir fixant et appréciée pour son rendu mat. Elle est souvent appliquée sur les sous-faces de balcon.

Définition de peinture pliolite
Cette peinture à base de résine est résistante face au temps et aux UV. Sa fluidité permet une application rapide et facile. Lors de son application, elle dégage une forte odeur.

Définition de peinture siloxane
Cette peinture est extrêmement résistante. Grace à son fort pouvoir hydrofuge, elle permet une protection anti-encrassement, mais laisse respirer les anciens supports. La peinture siloxane protège les façades des immeubles en milieu marin ou forte pollution. Elle est très résistante dans le temps.

Définition de Revêtement décoratif D1
Le revêtement ne concerne que l’aspect décoratif de la façade. C’est une peinture transparente ou semi-opaque qui conserve l’aspect de la façade. Comme la lasure le revêtement décoratif D1 protège contre la pluie et l’humidité.

Définition de Revêtement décoratif D2
Ce sont des peintures minces et opaques. On considère que c’est une surcouche fine sur la façade. Dans les revêtements de façade D2, on peut citer la peinture silicates, la peinture pliolite et la peinture siloxane.

Définition de Revêtement décoratif D3
Ce revêtement est utilisé sur des façades faïencées. Il est le revêtement le plus épais de sa gamme. Il existe deux types de D3 le semi-épais (RSE) et le plastique épais (RPE).

Définition de solvant
Produit chimique permettant de dissoudre des produits ou de les fluidifier. Dans le cas de la fluidification de la peinture, les principaux solvants s’évaporent dans les heures qui suivent l’application.

Le lexique des techniques de nettoyage des façades

De multiples techniques peuvent être mises en œuvre pour nettoyer une façade. Des plus douces, le simple lavage, au plus agressives comme le ponçage. Tout est une question de support : chaque technique répond à la nature des murs, à leur degré d’encrassage, aux diverses pathologies et à ce qui sera appliqué sur les murs durant le processus de ravalement.

Définition de l’aérogommage
Cette technique permet de nettoyer la façade sans eau et sans matière abrasive. Le gommage nettoie les murs des traces et salissures. On choisit de faire un gommage lorsque les murs sont fins (moins et de 20 cm) ou qu’ils sont poreux. En fonction de la façade, les experts peuvent décider d’utiliser de l’alumine, des billes de verre, des calcites broyées ou des noyaux de fruits broyés.

Définition d’égrénage
Avant la pose de la peinture, il est nécessaire d’enlever les aspérités des anciens supports. L’égrenage se fait au grattoir. Il permettra une meilleure adhésion de la peinture.

Définition du grenaillage / sablage
On projette du sable ou de la poudre abrasive sur la façade. Cela permet de nettoyer les murs et d’éliminer la peinture ou les salissures sans utiliser d’eau. L’abrasif est projeté à 500 km/h.

Définition de l’hydrogommage
Pour nettoyer la façade un mélange d’eau, d’air et de granulat naturels est projeté à haute pression sur la façade.

Définition de la nébulisation
L’eau est la principale composante du nettoyage. Cette technique est surtout utilisée pour nettoyer la poussière et les salissures superficielles. Pour réaliser la nébulisation, on utilise des tuyaux percés qui « brumisent » la façade à 50 cm de distance. Après 2h de brumisation, la façade est brossée. L’opération est réitérée 2 à 3 fois.

Définition du peeling
Comme le ponçage, le peeling est un nettoyage à sec de la façade. C’est un procède de nettoyage mécanique. Cette technique est souvent utilisée sur des bâtiments sensibles. Le peeling permet de nettoyer les salissures et la pollution. La pose d’un enduit à base de caoutchouc est nécessaire. Il absorbera la pollution et les salissures.

Définition du ponçage
C’est un nettoyage par procédé mécanique et par voie sèche au même titre que le peeling. Ce procédé étant agressif il faut le réserver à des cas particuliers.

Le lexique des acteurs institutionnels du bâtiment

A l’initiative de la Fédération Française du Bâtiment et du gouvernement un certain nombre d’organismes ont été mis en place ou ont été encouragés pour offrir aux entreprises du BTP des structures d’informations, de formation et de conseil.

Aujourd’hui le secteur du Bâtiment et des travaux publics ce sont 578 000 entreprises dont 94 % dans le secteur du bâtiment et 6 % dans le secteur des travaux publics. Ces entreprises représentent un volume d’emploi de plus 1,1 million de salariés (Source : Observatoire des métiers du BTP 2015). Il est important pour les particuliers et professionnels de connaître les acteurs institutionnels de ce secteur et leurs principales missions.

APC (Agence Parisienne du Climat)
Créée en 2011 par la Mairie de Paris et l’ADEME Ile-de-France (Agence de Développement et de la Maîtrise de l’Energie), l’Agence Parisienne du Climat (APC) est une association qui soutient la transition énergétique. Elle a plusieurs rôles dont le conseil, l’accompagnement et l’information des professionnels et des particuliers pour effectuer leurs démarches d’efficacité énergétique.

Qu’est-ce que l’APC ?
L’Agence Parisienne du Climat est une association loi 1901 qui réunit près de 100 membres venant de l’architecture, de l’immobilier, de la construction, de la banque, des fournisseurs d’énergie, et de bien d’autres secteurs d’activité. Ils œuvrent tous dans le but d’aider les Parisiens pour leurs projets de transition énergétique. Cela passe par des débats publics, des publicités ou encore des rendez-vous d’information. Harmonie SAS participe d’ailleurs régulièrement à ces initiatives.

Un moteur pour la rénovation énergétique
L’une de ses principales missions est de soutenir la rénovation énergétique des copropriétés parisiennes. Depuis six ans, l’APC a intégré le réseau PRIS (Points Rénovation Info Service) qui souhaite lutter contre les passoires énergétiques et aider les immeubles anciens à se faire rénover que ce soit par une isolation thermique ou par la rénovation de l’étanchéité. Une rénovation d’envergure permet de diminuer les émissions de gaz à effet de serre de façon sensible et de faire des économies d’énergie. Elle joue donc un rôle dans l’amélioration du pouvoir d’achat.  L’APC est organisatrice du programme Éco-rénovons Paris. Ce plan a pour but d’enclencher les démarches de rénovation dans un maximum de copropriétés parisiennes et d’aider financièrement les copropriétés dans cette action.

Former les participants
L’APC est une agence composée de partenaires et de bénévoles qui souhaitent former au mieux les acteurs de la transition énergétique. Depuis 2016, des rendez-vous thématiques, des concours, des conférences, ou encore des ateliers furent organisés dans le but de diffuser les connaissances, les ressources et d’informer sur les aides et subventions relatives aux projets de performance énergétique.

Parmi les manifestations organisées, on retrouve le Café Climat Participatif et Décontracté, les ateliers collectifs et pratiques pour les particuliers, les conférences plus professionnelles, les rendez-vous de l’éco-rénovation qui ont lieu tous les mois, les REPONSES DE PRO auxquelles participent parfois Harmonie ou encore les visites de chantiers de rénovation, comme celle qui eut lieu le 22 juin 2017, sur un de nos chantiers en copropriété dans le 13e arrondissement de Paris. 

La copropriété avant et après rénovation

 

Une mission à plus grande échelle
En plus de ses actions liées à la rénovation énergétique, l’APC agit pour le développement durable sur d’autres thématiques. L’association encourage ainsi les particuliers et entreprises à changer leurs habitudes en faisant la promotion des éco-gestes, tels que le recyclage et le tri des déchets qu’ils soient ménagers ou provenant des chantiers de construction. L’APC participe aux objectifs du Plan Climat Energie de Paris. Par ailleurs, l’agence collabore régulièrement avec des partenaires étrangers dans le but de promouvoir la transition énergétique à travers le monde.

AFOCERT  (Association Française des Organismes de Certifications des Produits de Constructions)
Cet organisme a pour mission principale de permettre aux entreprises de mieux choisir les produits utilisés sur les chantiers. L’AFOCERT est une instance représentative de plusieurs entités de certification. Un de leurs objectifs est aussi de promouvoir des matériaux ayant une forte efficacité énergétique.

ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’énergie)
L’objectif principal de l’ADEME est d’accompagner les entreprises du BTP, le gouvernement et le grand public dans la rénovation du Parc immobilier. Pour ce faire l’ADEME a mis en place des aides et des subventions telles que le CITE (Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique), l’Eco Prêt à Taux Zéro ou la TVA à taux réduit. Chacune de ces aides permet de réduire la facture des travaux de performance énergétique.

Créé en 1991, l’Agence de Développement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) est un établissement public placé sous la tutelle de trois Ministères : celui de la Transition Ecologique et Solidaire, celui de l’Enseignement Supérieur et celui de la Recherche et de l’Innovation. Voici un point sur les missions de l’ADEME et sur leurs objectifs concernant le logement et la rénovation énergétique.

Les missions de l’ADEME
La mission principale de l’ADEME est de créer des actions politiques et sociales visant à protéger l’environnement sur le territoire français. L’agence a des objectifs précis dans cinq domaines spécifiques : la gestion des déchets, l’efficacité énergétique, l’amélioration de la qualité de l’air, la préservation des sols et le développement des énergies renouvelables. Pour atteindre ses objectifs, l’ADEME a développé de nombreux partenariats en France et à l’étranger avec des entreprises, les collectivités territoriales, des centres de recherches et différentes associations. La collaboration reste la clef pour atteindre les objectifs gouvernementaux.

La rénovation énergétique des copropriétés : la priorité pour 2018
Aujourd’hui, la France compte environ 33 millions de logements dont plus de 14 millions d’appartements en copropriété. Plus des trois quarts ont été construits pendant la période de l’après-guerre, au début des années 50. Il n’y avait à cette époque aucune réglementation énergétique pour la construction des bâtiments. C’est pourquoi il est important de rénover en urgence ces immeubles énergivores.

L’ADEME, tout comme le gouvernement, fait donc la « chasse » aux passoires énergétiques en France. De nombreux chantiers d’informations et d’actions sont en cours depuis plusieurs années. Actuellement, l’ADEME a créé un réseau actif de plus de 70 conseillers énergétiques en Ile-de-France qui ont déjà accompagné 12 000 projets. Ce sont déjà plus de 400 copropriétés franciliennes qui ont voté en Assemblée Générale la mise en place de travaux de ravalement de façade et/ou isolation thermique. Selon Michel Gioria, le directeur régional de l’ADEME Ile-de-France, l’ADEME va : « poursuivre son travail d’accompagnement des copropriétés tout en accompagnant la montée en compétences des professionnels, notamment par des formations aux spécificités du travail avec les copropriétés ». L’objectif de l’agence est d’atteindre 1 500 copropriétés accompagnées d’ici la fin de l’année.

Une vision à long terme
« Connaitre » grâce à la recherche et l’innovation, « mobiliser » les gens par la diffusion de l’information et les « conseiller » : Ce sont les maîtres mots de l’ADEME depuis plusieurs décennies.

Les projets de l’ADEME ont toujours été sur une perspective de longue durée. En 2012, elle a mobilisé ses équipes sur un projet au long terme : Visions 2030 – 2050. Le but est de maîtriser parfaitement dans le futur, la consommation énergétique et de développer les offres d’énergies renouvelables grâce à l’innovation. L’objectif est clair : obtenir le facteur 4, qui représente une division par 4 des émissions de gaz à effet de serre en France, par rapport à l’année 1990.

Le secteur du bâtiment contribue massivement à atteindre ces objectifs grâce à la rénovation énergétique. Des entreprises spécialisées comme Harmonie SAS, permettent progressivement mais de manière constante à réduire la consommation énergétique des immeubles. Actuellement, on compte environ 500 000 logements rénovés par an.

L’innovation : pour améliorer le développement durable
Bien que le gouvernement soutienne les projets de l’ADEME, on constate une baisse de budget depuis quelques années. Alors qu’en 2012, l’ADEME bénéficiait d’un budget de 690 millions d’euros, celui-ci est descendu à 540 millions pour cette année 2018. Cela impose de faire des choix, comme le dit Michel Gioria, directeur régional de l’ADEME Ile de France, qui souhaite privilégier les innovations tout en respectant les obligations de résultats qu’exige le gouvernement. L’ADEME Ile-de-France est ainsi en train de tester de nouvelles techniques en vue de récupérer les surplus de chaleurs dans les pièces. Pour illustrer cet exemple, la région a effectué des tests dans un Data Center de Bailly-Romainvilliers en Seine-et-Marne, qui permettrait actuellement d’alimenter un réseau de plus de 3 km grâce à la chaleur récupérée.

AIMCC (Association Française des Industries des Produits de Construction)
Tout comme l’AFOCERT, cet organisme est un groupement de professionnels. L’association est formée par les syndicats et les fédérations des industriels et fabricants de matériaux de construction. L’association défend au mieux les intérêts de ses 7 000 entreprises adhérentes.  Le rassemblement de nombreux professionnels leur permet une réflexion globale et d’avoir plus de poids lors de leurs actions. Leurs priorités sont la qualité des produits et ouvrages ainsi que leur impact environnemental. Ils accompagnent aussi les entreprises dans la transformation digitale. L’association anime une trentaine de conférences et de groupes de travail annuellement.

ANAH (Agence Nationale de l’Habitat)
Créée en 1971, l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (ANAH) est un agence publique placée sous la tutelle de différents ministères (Ministère de la Cohésion du Territoire, Ministère de l’Action et des Comptes publics). Comme son nom l’indique, l’ANAH a pour but d’améliorer la qualité des logements en France et de lutter contre la précarité énergétique. Elle cible plus particulièrement les habitats dégradés, les copropriétés en difficulté et souhaite des logements mieux adaptés aux personnes âgées ou handicapées.

Depuis sa création, l’agence n’a de cesse d’étendre son champ d’action et son efficience dans l’amélioration des logements privés et publics en France. Ses actions sont multiples. Accessibilité au logement, rénovation énergétique ou encore aides aux familles les plus démunies : telles sont les missions globales de l’ANAH.

La rénovation énergétique au cœur des actions de l’ANAH
L’institution propose des aides financières et un accompagnement rigoureux aux propriétaires souhaitant améliorer l’efficacité énergétique de leur bien immobilier. Isolation thermique, rénovation de l’étanchéité du bâtiment, l’ANAH est présente pour accompagner les particuliers dans ces démarches. L’un des buts de l’ANAH est de faire disparaitre les passoires énergétiques existant encore sur le territoire français.

C’est notamment grâce au programme Habiter Mieux que l’ANAH aide les propriétaires à payer leurs travaux de rénovation énergétique. Cette aide peut aller jusqu’à 12 000 euros, ce qui représente une somme importante pour les propriétaires en difficulté. En 2017, pas moins de 52 266 logements, dont 15 487 en copropriété, ont pu être rénovés dans le cadre du plan Habiter Mieux. Pour 2018, l’ANAH espère atteindre l’objectif de 75 000 rénovations.

Rendre l’accès au logement plus facile
Par ailleurs, l’ANAH œuvre à la mise en place d’actions pour adapter les bâtiments aux besoins des personnes handicapées ou âgées, notamment en termes d’accessibilité. Enfin, l’agence vient en aide aux ménages les plus fragiles financièrement, en facilitant l’accès au marché de la location : l’ANAH propose notamment une aide financière pour les travaux de rénovation énergétique aux propriétaires qui proposent un loyer inférieur à celui du marché actuel.

Au total, l’année dernière, l’ANAH a accordé plus de 650 millions d’euros pour des aides aux travaux de rénovation énergétique et ce sont plus de 80 720 logements qui ont pu être rénovés grâce à ces financements. Pour 2018, l’agence bénéficie d’un budget de près de 800 millions d’euros. L’ANAH aimerait atteindre un total de 104 000 logements rénovés (dont 75 000 uniquement dans le cadre du plan Habiter Mieux).

ANIL (L’Agence Nationale pour l’Information sur le Logement)
Elle permet aux particuliers d’accéder à toute l’information liée au logement notamment en fournissant des conseils juridiques. Les missions de conseil sont gratuites, neutres et personnalisées. Elles peuvent être d’ordre juridique, financière ou fiscale et doivent pouvoir s’adapter à la situation personnelle du requérant.

CNAV (Caisse Nationale Assurance Vieillesse)
La caisse des retraites a pour mission d’aider les copropriétaires dans leur projet de financement de travaux, pour cela, elle les accompagne dans l’attribution de subventions ou de prêts. Les subventions sont octroyées en fonctions des ressources des copropriétaires.

 

CCCA-BTP (Comité de Concertation et de Coordination de l’Apprentissage du BTP)
Cet organisme a pour vocation l’insertion des jeunes dans le secteur du BTP. Pour les accompagner au mieux le comité propose d’aider les jeunes grâce à des formations professionnelles en apprentissage. Ses missions sont d’informer les futurs étudiants sur les possibilités de formation, de fournir les meilleurs enseignants possibles aux jeunes et de financer les actions d’insertion.

 

CTMNC (Centre Technique des Matériaux Naturels de Construction)
Le centre met à disposition son expertise sur les matériaux tels que la brique, la tuile et les roches ornementales au service des entreprises du bâtiment. Ils interviennent sur la normalisation, la qualité, la recherche et le développement.

 

 

CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment)
Il a pour mission de garantir la qualité et la sécurité des bâtiments. Pour cela, le CSTB fourni des informations garantissant la performance et la durabilité des produits. Les principales activités qu’exerce le CSTB sont la recherche et l’expertise, il délivre aussi des certifications et soutient l’innovation dans le secteur du bâtiment notamment pour répondre aux enjeux de la transition énergétique.

 

ESJDB (École Supérieure des Jeunes Dirigeants du Bâtiment)
Cette école permet de suivre une formation pour devenir entrepreneur ou manager dans le secteur du bâtiment. L’école dispense aux jeunes des cours de comptabilité gestion, de commerce, de marketing et de stratégie. Le centre de formation principal se trouve à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, mais chaque fédération à travers la France possède une école ESJDB (Orléans, Montpellier, Nice, Lille.).

 

FFB (la Fédération Française du Bâtiment)
Elle défend les entreprises du bâtiment. Ses missions sont de réguler les décisions prises par les pouvoirs publics qui impactent le marché ou les conditions de travail mais aussi d’assister et d’aider les entreprises et de promouvoir l’image de la profession.

Créée en 1904, la Fédération Française du Bâtiment est une agence qui représente les entreprises du secteur du BTP. Regroupant plus de 57 000 entreprises membres (dont les trois-quarts sont des artisans ou des très petites entreprises), la FFB a pour mission d’accompagner et informer ces entreprises du bâtiment, pour toutes leurs questions ou démarches administratives. C’est le premier organisme à défendre les valeurs et les droits de ces entreprises du bâtiment.

Un réseau présent sur tout le territoire
Au moment de sa création, la Fédération Française du Bâtiment s’était installée dans cinq villes : Paris, Bordeaux, Lyon, Rennes et Epinal. Depuis plus de 100 ans, elle n’a cessé d’étendre son réseau sur toute la France. Aujourd’hui, la FFB est une communauté bien organisée qui se divise en plusieurs groupes. Une fédération représente chaque département, et chaque région. Les fédérations départementales accompagnent directement les entreprises membres et leur prodiguent des conseils et une expertise précise. De leur côté, les organismes régionaux répondent présent pour marquer des prises de position face aux politiques nationales impactant le BTP.

Par ailleurs, la FFB s’illustre aussi avec l’action de 32 unions et syndicats de métiers qui effectuent la promotion des formations et des métiers de la construction et de l’ingénierie Ce sont eux, par exemple, qui avaient lancé la campagne de publicité d’ampleur « #JaiChoisiLeBatiment » pour faire la promotion des différentes professions et rémunérations du secteur.

Une communauté qui promeut l’égalité et la diversité
Il existe deux problématiques importantes dans le secteur du bâtiment : les stéréotypes envers les femmes et le recrutement des jeunes. En effet, les femmes sont sous-représentées dans les métiers du BTP et la formation des jeunes recrues reste un problème qui revient fréquemment à l’ordre du jour. Le secteur embauche constamment mais peine à trouver de jeunes dynamiques.

Parmi leurs actions de promotion, la FFB a donc imaginé un plan pour attirer de nouveaux membres.  Elle a lancé deux groupes importants pour aider les entreprises : les Femmes Dirigeantes sont représentées au travers de 94 ligues qui rassemblent plus de 3 000 femmes responsables d’entreprises du secteur. Quant aux groupes des Jeunes Dirigeants, ils accompagnent toutes les personnes membres qui viennent de créer ou de reprendre leur entreprise.

Fondation du BTP
L’organisme est relativement jeune car il a vu le jour en 2004, il a été depuis  reconnu d’utilité publique. Sa fonction est de diminuer et prévenir des risques professionnels, qui est l’un des sujets de préoccupation majeur des entreprises, de maintenir le lien social et diminuer l’exclusion au sein du secteur du bâtiment. Il promeut également les métiers de la branche.

OPPBTP (Organisme Professionnel de Prévention du BTP)

L’organisme est dédié à la prévention des risques dans le secteur du bâtiment. Les principaux enjeux sont de préserver la santé des salariés métier par métier mais aussi de développer la formation. Il participe à l’amélioration des conditions de travail sur les chantiers et dans les ateliers. 300 ingénieurs et techniciens, répartis sur le territoire français, réalisent des audits pour pallier aux risques liés au travail et recommandent des formations ou des équipements particuliers.

PRO BTP

c’est la Protection Sociale du BTP (retraite complémentaire, prévoyance, santé, épargne salariale, action sociale, assurances, vacances). Elle a pour client les entreprises, les artisans, les apprentis, les salariés et les retraités. PRO BTP s’occupe de contrats de prévoyances, santé, épargnes et toutes autres assurances complémentaires.

 

 

QUALIBAT (Qualification et Certification des Entreprises du Bâtiment)

L’organisme a pour mission principale de promouvoir la qualité des entreprises du bâtiment. Il délivre des certifications et labels de qualification pour valoriser les entreprises ayant prouvé leurs compétences et leur savoir-faire.

Créé en 1949, Qualibat est un organisme d’intérêt public qui a pour but de certifier les compétences des entreprises françaises du secteur de la construction et de la rénovation. Les seuls champs de compétence qui ne sont pas couvert par Qualibat sont les travaux électriques.

Les qualifications et certifications de Qualibat
En 2017, ce sont 6 792 nouveaux artisans et entreprises qui ont reçu des certifications Qualibat. Aujourd’hui, plus de 73 000 entreprises du bâtiment sont labellisées, ce qui représente 128 000 qualifications au total accordées pour une durée de quatre ans maximum.

Ce label Qualibat est un gage de compétences et de savoir-faire. Ces certifications ne sont pas données : elles sont réévaluées régulièrement. Par exemple, l’année dernière, près de 6 000 qualifications ont été attribuées à titre probatoire, du fait d’un nombre insuffisant de chantiers réalisés. Il ne s’agit donc pas uniquement d’un label lié aux compétences, c’est aussi l’activité globale de l’entreprise qui est jaugée. Un contrôle est effectué une fois par an pour vérifier les renseignements et la qualité du dossier de la société.

Le processus de certification

Une évaluation globale des professionnels
L’organisme veille aux compétences globales des professionnels, qu’elles soient techniques mais aussi juridiques ou administratives. La société se doit d’être à jour en termes de réglementation. Qualibat effectue une vérification en fonction d’une liste de critères spécifiques, que vous pouvez retrouver sur son site :

Qualibat apporte une véritable crédibilité aux entreprises labélisées car ces dernières peuvent communiquer sur leurs labels. C’est aussi un point de repère rassurant pour les clients.

 

La mention RGE  et les aides financières de l’Etat
Compte tenu des enjeux de la transition énergétique, Qualibat a mis en place un label spécifique appelé RGE, accordé aux sociétés reconnues garantes de l’environnement. Aujourd’hui ce sont plus de 61 000 qualifications RGE qui ont été remises à des entreprises françaises, parmi lesquelles figure Harmonie. Les artisans et entreprises qui possèdent le label RGE permettent à leurs clients de recevoir des subventions pour leurs travaux de rénovation énergétique. En effet, plusieurs aides de l’État ne sont accordées que lorsque les particuliers ou copropriétés font appel à des entreprises labellisées RGE.

Harmonie SAS fait partie de ces entreprises labellisées. Nous disposons de 12 qualifications et de plusieurs mentions RGE concernant le ravalement de façade, l’isolation thermique extérieure, l’étanchéité et la couverture.

La région Ile-de-France
Elle accorde des aides pour réaliser des travaux. La région a initié le projet « habiter Mieux », les aides et primes ont pour objectif de lutter contre la précarité énergétique et subventionner les travaux permettant un gain d’énergie d’au moins 25 %.

SIST-BTP (Service Interprofessionnel de Santé au Travail dans les professions du Bâtiment et des Travaux Publics)
Ce sont les « médecins » du travail du secteur du BTP. Ils conseillent et aident les salariés et les employeurs afin de préserver la santé mentale et physique du personnel des entreprises du bâtiment. Leur mission se limite à la prévention.

UCFCI-BTP (Union des Caisses de France du Réseau Congés Intempéries BTP)
Cette union gère les congés du bâtiment. Elle joue également un rôle dans la lutte contre le travail illégal.

Quelles sont les procédures pour rénover les bâtiments historiques ?

Rénover son bâtiment lorsque celui-ci a une forte valeur patrimoniale et qu’il est classé ou inscrit dans la liste des Monuments Historiques peut s’avérer complexe. Ces bâtiments sont souvent âgés de plusieurs décennies voire des plusieurs siècles pour certains. On repère facilement les points faibles de ces biens : absence quasiment totale d’isolation, soucis d’humidité et des facturesénergétiques qui crèvent le plafond.

Alors comment faire rénover ces biens ? Quelles sont les procédures pour de tels travaux, et quels types de travaux sont possibles pour un immeuble classé ?

Bâtiments patrimoniaux : définition
Il existe plusieurs types de bâtiments patrimoniaux. Il faut différencier les biens inscrits et ceux classés à l’Inventaire des Monuments Historiques. Le classement touche des biens dont la conservation présente un intérêt public du point de vue de l’histoire ou de l’art. Ils concernent environ 1/3 de l’ensemble du patrimoine protégé français. Quant à l’inscription, elle touche des immeubles dont la préservation présente un intérêt d’histoire ou d’art suffisant. Ceux-ci représentent le restant soit les 2/3 de notre patrimoine.  En France aujourd’hui, on dénombre environ 50 000 Monuments Historiques dont près de la moitié appartiennent à des propriétaires privés.

Pourquoi sont-ils si compliqués à modifier ?
La France est la championne de la culture à travers le monde et les gouvernements qui se sont succédés ont mis un point d’honneur à protéger notre patrimoine qu’il soit matériel ou immatériel. Les bâtiments historiques véhiculent une certaine « image de marque » pour le pays, ce qui attire les touristes. Le caractère culturel et l’esthétisme de ces bâtiments sont à l’origine de la complexité d’une rénovation énergétique. Les travaux traditionnels visant à l’amélioration de la performance énergétique comme l’isolation thermique par l’extérieur sont bien entendus exclus.

Les statuts de classement ou d’inscription sont une reconnaissance officielle de l’Etat de la valeur historique ou patrimoniale d’un bien immobilier. Ils sont donc régis par le Code du Patrimoine, plus précisément son chapitre VI : « Tout immeuble classé comme monument historique ne peut ainsi ni être détruit, ni déplacé ou encore soumis à une quelconque restauration, répartition ou modification, sans un accord des services du ministère de la Culture. »

 

 Rénovation Harmonie d’un hôtel particulier en secteur protégé

Le périmètre de protection aux abords d’un monument historique

Il faut le savoir, les bâtiments non classés ou inscrits situés dans le champ de visibilité d’un immeuble protégé sont eux aussi soumis à des restrictions particulières en matière de travaux de rénovation, dont voici quelques exemples. Sont concernées les bâtis adossés à un immeuble classé, les constructions visibles d’un monument classé ou inscrit, ou encore les constructions s’incluant dans un point de vue où les deux bâtiments sont visibles conjointement. Ce périmètre de « sécurité » couvre un rayon de 500 mètres à compter de la base de l’élément protégé.

Une procédure différente d’enclenchement des travaux
Il existe une réglementation spécifique pour effectuer des travaux de rénovation énergétique sur ces immeubles patrimoniaux. En premier lieu, il faudra faire deux demandes : la première auprès de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) et la seconde en Mairie de la commune où se trouve votre bien. Ensuite, une déclaration de chantier ainsi qu’un permis de construire à faire dans cette même Mairie sera également nécessaire en particulier si le propriétaire souhaite aménager une extension pour créer une ouverture au public par exemple.  Si le bâtiment est classé, il faudra par ailleurs définir un « projet de programme ». Il s’agit d’un dossier qui décrit les objectifs de la rénovation, les besoins nécessaires, ainsi que le montant estimatif du budget des travaux. Ce projet de programme n’est pas obligatoire pour une modification sur un bien inscrit.

Quelques exemples de travaux de restauration soumis à une autorisation :

  • Un déboisement, défrichage ou dessouchage sur un terrain classé,
  • Des travaux d’aménagement, de rénovation énergétique ou de remise aux normes des bâtiments,
  • Des travaux sur les parties intérieures classées des édifices : rénovation ou création d’éléments de décors, de sols, de menuiseries, de peintures murales, de vitraux ou même sculptures.

 

Le rôle précis de l’Architecte des bâtiments de France
Les règlementations ont beaucoup évolué sur ce point-là. Auparavant, il était obligatoire de faire appel à l’Architecte en chef des monuments historiques. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Vous êtes le seul maître d’ouvrage des travaux de rénovation. Vous pouvez tout de même demander les conseils d’un architecte des bâtiments de France (ABF). Ce dernier sera plus à même de diriger les travaux lorsque la maîtrise d’ouvrage est assurée par le ministère de la Culture ou quand les propriétaires ont reçu une aide financière de l’Etat. Ce dernier pourra vous accompagner dans toutes les démarches complexes administratives.

Cependant rien ne vous oblige non plus à faire appel à un ABF depuis le décret du 22 juin 2009 relatif à la maitrise d’œuvre sur les immeubles classés. En effet, vous pouvez choisir n’importe quel architecte titulaire d’un diplôme reconnu d’architecte en chef ou d’architecte du patrimoine. Mais il faut savoir qu’avec cette option, certaines aides financières seront inaccessibles.

Des aides disponibles plus facilement
Bon à savoir ! Comme dans le cadre d’une rénovation « classique », le propriétaire peut recevoir des aides financières de l’Etat pour des travaux d’entretien, de réparations ou de rénovation. Ces subventions peuvent aller jusqu’à 50% du montant total des travaux entrepris si votre bien est classé, et jusqu’à 40% s’il est inscrit. Il est possible également d’obtenir des subventions régionales avec la DRAC, néanmoins cela concerne uniquement les travaux de restauration à l’identique qui seraient supervisés par un architecte en chef des monuments historiques.

Des avantages fiscaux sont également prévus. Si votre immeuble est classé et qu’il n’est pas ouvert au public, il est possible de déduire le montant des travaux dans une limite de 200.000 euros. Par ailleurs, le dispositif de la loi Malraux permet une réduction d’impôt à la suite de rénovations d’un immeuble sauvegardé ou classé, si celui-ci notamment est situé en ZPPAUP pour Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager. Enfin, des fondations privées sont aussi possibles en fonction du lieu où le bien se situe, comme la Fondation Crédit Agricole « Pays de France »ou l’association la Demeure Historique.

Ravalement d’immeuble : mode d’emploi

La grande majorité des problèmes rencontrés lors de travaux vient d’une mauvaise méthodologie lors de l’avant projet.

Un syndic ou un conseil syndical va d’abord demander à une ou deux sociétés, une étude chiffrée du coût que représenterait le ravalement de façade ou la réfection de l’étanchéité d’un ou plusieurs immeubles.

Satisfaite d’être contactée à cet effet, la société en question va deviser les travaux selon ses connaissances et ses compétences.

Malheureusement, trop souvent, l’étude livrée n’est pas du tout en adéquation avec la législation ou encore avec les architectes des bâtiments de France, ce qui amène une fois l’assemblée passée, à une remise en question du projet, voir à la consultation d’un architecte, ce qui aurait dû être fait dès le lancement de l’idée des travaux.

Dans 90 % du temps, les entreprises consultées en amont ne le sont pas par la suite alors qu’elles ont produit gratuitement un travail et ont en quelques sorte servi de lièvre.

Comment réussir son ravalement de copropriété
Comme dans tout projet tel qu’il soit, il y a un certain nombre de questions à se poser en amont.

Parmi celles-ci on pourra noter des points récurrents tels que :

  • Quand les travaux doivent-ils se faire ?
  • De combien de temps la copropriété a-t-elle besoin pour réunir les fonds ?
  • Est-ce qu’on profite des échafaudages pour effectuer d’autres travaux tels que l’étanchéité des terrasses ou des toitures, la couverture ou encore le système d’étanchéité liquide des sols de balcons ?
  • Le chantier envisagé est-il technique et nécessite-t-il la compétence d’un architecte ?
  • Avons-nous fait un diagnostic avant travaux et un diagnostic amiante
  • Est-ce qu’on fait un diagnostic thermique ?
  • Devons-nous ou pouvons-nous améliorer l’aspect thermique de notre immeuble ?
  • Les gardes corps sont-ils conformes à la hauteur minimale imposée par la législation ?
  • Y a-t-il des gardes corps de sécurité ou lignes de vie en toiture et terrasse… etc.

Ces quelques questions permettront déjà de dégrossir le sujet afin de préparer un plan parfois sur plusieurs années et de s’assurer de la compétence des intervenants.

Le diagnostic avant travaux

On ne lance pas un projet de ravalement de copropriété sans avoir préalablement fait certains diagnostics.

Parmi ceux-ci, on notera la nécessité depuis le 1er juillet 2013, de produire avant même que les devis soient établis, un rapport précisant la présence ou non d’amiante sur chaque support constituant les façades.

ATTENTION : Ce diagnostic est obligatoire.

Si par mauvaise fortune vous ne produisiez pas ce dernier et que lors de l’exécution des travaux, il s’avérait nécessaire de décontaminer l’amiante alors, le budget pourrait doubler voire tripler dans certain cas.

De même, si vos façades sont peintes et que l’immeuble est antérieur à 1940, il sera judicieux de faire effectuer par une société, un test de quadrillage visant à vérifier si derrière le support peint il y a ou non la présence de pierres.

Dans l’affirmative, sachez que les architectes des bâtiments de France vous obligeront à décaper la peinture et remettre la pierre à l’origine, ce dont le coût sera bien plus élevé que la remise en peinture simple des façades.

ATTENTION : trop souvent, lors de l’appel d’offre, une société se fait fort de ne pas décaper, la copropriété en conséquence retient sa proposition et une fois la déclaration de travaux déposée, la mairie refuse le projet et demande un décapage ainsi qu’une réparation complète des fonds, ce qui peut doubler le budget et alors se défaire de l’entreprise qui vous a induit en erreur, cela devient alors une affaire compliquée.

Comment bien lire un devis ravalement ?
1. Installation de chantier / cantonnements
Généralement, les études débutent par le poste installation de chantier et cantonnement.

Vérifiez bien à ce que chaque soumissionnaire au projet ait pris en considération ce point crucial.

Vous devez au regard de la législation du travail, assurer au personnel de chantier des installations identiques à celles de personnel sédentaire, à savoir des sanitaires, un local de réfectoire et vestiaire chauffé, ventilé et éclairé équipé de bancs, armoires à serrures et parfois, selon les travaux, d’une douche (décontamination d’amiante ou de peinture au plomb)

2. Échafaudages :

Les echafaudages des travaux de ravalement

Le poste échafaudage représente souvent 25 à 30% du prix total des travaux, ainsi, il est nécessaire d’être extrêmement prudent dans l’étude de ce poste.

Il existe plusieurs sortes d’échafaudages, la plus commune étant l’échafaudage de pied dit tubulaire qui est également le plus onéreux mais qui correspond parfaitement aux façades détaillées, ouvragées équipées de loggias ou balcons saillants empêchant la mise en œuvre de nacelles.

Le prix moyen au m2 oscille entre 18-24 euros pour les ensembles de grandes tailles et de 26 à 32 euros pour les façades parisiennes courantes, allant parfois jusqu’à 60 euros du m2 pour des échafaudages d’accès difficiles sur cour ou arrière cour.

Il faudra également dans ce poste tenir compte de certains points problématiques, tels l’échappement des commerces (ne pas disposer de pieds au devant des vitrines et donc de déporter la charge de l’échafaudage sur les cotés des commerces)

 

Les nacelles pour les travaux de ravalement.

Le deuxième type d’échafaudage utilisé fréquemment est celui dit de nacelle ou échafaudage volant.

Il consiste à poser en terrasse des poids et des bras de déport permettant l’arrimage de plateformes qui montent et descendent le long des façades et équipées de treuils manuels ou électriques selon la hauteur de l’immeuble.

Il faudra être vigilant dans la rédaction de l’offre de prix de l’entreprise de ravalement sur les protections au rez de chaussée.

Ce système nécessite impérativement des platelages de protections au droit des halls, escaliers, passages ou coursives. De même au pied des nacelles, il y aura lieu de prévoir une délimitation des zones de travaux, par la clôture de barrières métalliques interdisant l’accès et d’un parapluie en métal visant à retenir d’éventuelles chutes d’objets.

Tout cela ayant un coût, mieux vaut l’anticiper que de devoir payer des travaux supplémentaires à peine le chantier commencé.

3. Bureau de contrôle
Lors de la lecture du devis, il faut s’assurer auprès des entreprises soumissionnées, que le bureau de contrôle de la mise en œuvre des échafaudages est prévu.

ATTENTION : une grande confusion règne parfois sur le sujet. En aucun cas, l’entreprise qui est propriétaire de son échafaudage, ne peut délivrer elle même la conformité des installations. De même, si celle-ci a recours à un échafaudeur spécialisé, ce qui est plus que fréquent, ce dernier ne peut être jugé et parti. De ce fait, le bureau de contrôle extérieur est indispensable, il en va de la responsabilité de l’entrepreneur mais aussi du représentant de l’immeuble et de son conseil syndical.

4. Les travaux préparatoires au ravalement de copropriété
Bien souvent, les postes affairant aux travaux préparatoires sont plus conséquents que les travaux de finition.

Dans ces postes, vérifier que tous les nettoyages avant travaux sont prévus, que les supports sont ou non décapés puis rincés, et que les eaux de lavage sont récupérées, si les décapants ne sont pas biodégradables.

L’un des postes qui varie le plus d’une société à l’autre est celui des reprises de maçonnerie ou de pierres.

A titre d’exemple, nous avions récemment perdu une très belle opération sur les grands boulevards d’un ensemble d’immeubles en pierre de taille. Dans notre offre, était prévu un très important poste d’incrustation de pierres de taille, car nous considérions qu’elle était abimée à de nombreux endroits et qu’il fallait la remplacer. L’un de nos confrères en a pensé le contraire ce qui l’a conduit à obtenir le marché. Bien évidemment, dès les travaux de lavage finis, il y avait lieu de prévoir plus de 120.000 € de travaux supplémentaires, la ou nous en budgétions 40.000, la copropriété a donc du engager une procédure qui a durée 2 ans, durée pendant laquelle les échafaudages sont restés en place, plongeant les occupants dans le noir pendant toute cette période pour finalement résilier le marché de l’entreprise qui avait volontairement minoré son offre afin d’obtenir le contrat, et ensuite nous le confier.

Dans ces travaux préparatoires, il y a lieu de vérifier que les scellements de gardes corps soient inclus, que les joints de pierres sont repris à 100% et non partiellement ou encore que les sols de balcons sont prévus en peinture méthacrylate ou en système d’étanchéité liquide ce qui peut coûter 5 fois plus cher.

5. Les travaux de finition :
Sur ces postes, il y a peu de variantes en terme de prix pour les ouvrages métalliques ou bois. En revanche, il existe fréquemment une disparité sur la méthode de calcul des surfaces. Les métrés dits à l’ancienne, appliquent un coefficient sur les surfaces selon la complexité du détail de l’ouvrage. D’autres le font sur le prix et encore, d’autres n’en tiennent pas compte.

La finition des murs peut elle être très variable.

Il existe des systèmes de finition différents notamment entre l’isolation thermique, les peintures imperméables de classe 1 à 4 ou encore les traitements en piochage de fonds à 100 % et reconstitution type chaux de Saint Astier ou plâtre de Paris.

Il y aura donc lieu d’être extrêmement vigilant, lors de la comparaison des offres et l’avis d’un architecte ou d’un bureau d‘études est important.

Le choix du prestataire
En plus de l’étude, il y a lieu de comparer les sociétés entres elles.

Nous vous proposons de vérifier plusieurs critères avant de retenir votre société :

  • Son chiffre d’affaire et ses résultats
  • Son année de création
  • L’effectif déclaré sur le DADS
  • Son attestation d’assurance
  • Un relevé de sinistralité comme pour les automobiles, afin de constater si elle a de nombreuses procédures en cours ou non
  • Les documents Urssaf, garp, impôt, tva à jour avec attestation de moins de 3 mois
  • Ses qualifications Qualibat en s’assurant qu’elle détienne celles propres à l’ouvrage à rénover
  • Visite de ses locaux pour éviter une entreprise domiciliée dans un centre n’ayant pas pignon sur rue
  • Visiter des chantiers identiques aux vôtres dans un périmètre proche en demandant à rencontrer le conseil syndical sur place afin de savoir comment se sont déroulés les travaux.

Le financement  

Lors du choix de la société, orientez vous vers une demande d’acompte minime. C’est plus simple que de faire avancer plusieurs mois à l’avance les fonds par la copropriété.

Convenez de ne verser que 10% du montant retenu, en ne libérant les fonds que 30 jours avant le début des travaux.

De même, si le montant est important, demandez une retenue de garantie de 5% qui pourra être délivré par la société sous forme de caution bancaire.

Vous voilà prêts pour une nouvelle aventure qui, si les étapes précédentes ont été respectées, se déroulera parfaitement en toute quiétude.

faq Ravalement

Étanchéité

Qu’est-ce que le DTU pour les toits terrasses ?

Le document technique unifié (DTU) est établi par la « Commission Générale de Normalisation du Bâtiment/DTU ». Il est applicable aux marchés de travaux de bâtiment en France pour respecter les fameuses normes françaises. À quoi sert celui qu’on appelle également le NF DTU ?

Définition du DTU
Le DTU, qui possède le statut de norme française, fait partie des ouvrages sur lesquelles on s’appuie dans le secteur de la construction. Il définit les « règles de l’art » qui forment quant à elles un ensemble de clauses techniques. L’objectif est que l’entreprise suive ces directives techniques pour réaliser un ouvrage qui soit conforme aux attentes du maître d’ouvrage quant à la stabilité, l’usage, la pérennité de la construction.

Les assurances et tribunaux se servent du DTU, ce dernier étant reconnu et approuvé par les professionnels du secteur de la construction. Obligatoire, mais sans texte réglementaire comme la plupart des normes AFNOR, s’il n’est pas respecté, cela peut devenir problématique pour son auteur et entraîner l’exclusion des garanties offertes par les polices individuelles de base.

De quoi se compose un DTU ?
Un DTU est composé de plusieurs documents normatifs :

  • Le cahier des clauses techniques (CCT) – il vient définir les conditions à respecter dans le choix et la mise en œuvre des matériaux
  • Le cahier des clauses spéciales (CCS) – il vient accompagner le CCT et définit les limites des prestations et obligations envers les autres corps de métier
  • Les règles de calcul – lié au dimensionnement des ouvrages

Dans certains cas, il contient également une partie 3 ou d’autres documents : règles de calcul, mémento, etc.

Les nombreux DTU
La liste des DTU est longue et chaque chantier peut compter différents cahiers des clauses. Par exemple :

  • DTU 26.1 pour travaux d’enduits de mortier avec enduits monocouches,
  • DTU 13.12 pour les fondations superficielles,
  • DTU 23.1 pour les ouvrages en béton,
  • DTU 25.41 pour les éléments intérieurs en plaques de plâtre,
  • DTU 14.1 pour les travaux de cuvelage

Zoom sur le DTU Façade – NF DTU 42.1
Ce DTU définit les travaux de réfection de façades en service par revêtements souples d’imperméabilité continus à base de polymères :

  • Béton de granulats courants ou légers,
  • Béton ou éléments maçonnés, enduit au mortier de liant hydraulique,
  • Revêtements scellés ou collés de petits éléments en pâte de verre ou céramique (taille maximale 7,5 x 7,5 cm),
  • Bétons architectoniques, panneaux-dalles en béton cellulaire autoclavé, briques et pierres de parement,
  • Maçonneries anciennes susceptibles d’inclure des pans de bois, enduites de mortier de plâtre gros ancien et stable, plâtre gros ancien avec ou sans chaux, plâtre gros, chaux aérienne

Zoom sur le DTU étanchéité
Les DTU, ou Documents Techniques Unifiés, publiés par le Centre scientifique et technique du bâtiment, encadrent et réglementent les produits ainsi que les techniques de construction en France. Classifiées sous plusieurs critères, notamment l’élément porteur, la pente, le domaine d’utilisation ; les toitures et les toitures-terrasses, doivent avoir une étanchéité conforme au DTU de la série 43.

Caractéristique de l’étanchéité d’une toiture terrasse
L’étanchéité d’une toiture-terrasse est en règle générale, composée d’un élément porteur, d’un support, d’un écran d’indépendance, d’un écran pare-vapeur, d’un isolant thermique, d’un revêtement d’étanchéité, d’une protection rapportée et d’une autoprotection. Elle doit être conforme à des DTU spécifiques par rapport à ses caractéristiques comprenant, entre autres, les matériaux dont elle est constituée. Au niveau des travaux de rénovation, c’est le DTU 43.5 qui régit la réfection des ouvrages d’étanchéité des toitures-terrasses ou inclinées. Ces DTU comprennent, entre autres, un cahier des clauses techniques, des critères généraux de choix des matériaux et un guide à l’intention du maître d’ouvrage.

Le rôle d’un dispositif d’étanchéité
L’étanchéité consiste à préserver un bâtiment des infiltrations d’eau ou d’air, assurant ainsi une meilleure protection de sa structure. Une bonne étanchéité, surtout à l’air, permet une performance énergétique améliorée puisque c’est un facteur important pour réduire la consommation en énergie.

À noter qu’il existe plusieurs types d’étanchéité chez les professionnels, notamment pour les terrasses circulables, les terrasses non circulables, les terrasses accessibles dalles sur plot, les terrasses jardin et privatives.

Caractéristique de l’étanchéité Toiture terrasse
L’étanchéité d’une toiture-terrasse est en règle générale, composée d’un élément porteur, d’un support, d’un écran d’indépendance, d’un écran pare-vapeur, d’un isolant thermique, d’un revêtement d’étanchéité, d’une protection rapportée et d’une autoprotection. Elle doit être conforme à des DTU spécifiques par rapport à ses caractéristiques comprenant, entre autres, les matériaux dont elle est constituée.

DTU43 Etanchiété Toiture Terrasse

Au niveau des travaux de rénovation, c’est le DTU 43.5 qui régit la réfection des ouvrages d’étanchéité des toitures-terrasses ou inclinées. Ces DTU comprennent, entre autres, un cahier des clauses techniques, des critères généraux de choix des matériaux et un guide à l’intention du maître d’ouvrage.

Le rôle d’un dispositif d’étanchéité
L’étanchéité consiste à préserver un bâtiment des infiltrations d’eau ou d’air, assurant ainsi une meilleure protection de sa structure. Une bonne étanchéité, surtout à l’air, permet une performance énergétique améliorée puisque c’est un facteur important pour réduire la consommation en énergie.

À noter qu’il existe plusieurs types d’étanchéité chez les professionnels, notamment pour les terrasses circulables, les terrasses non circulables, les terrasses accessibles dalles sur plot, les terrasses jardin et privatives.

Comment bien choisir sa bande solin ?

Qu’est-ce qu’une bande solin ?
Les professionnels du bâtiment le savent, la lutte est continuelle contre deux facteurs particulièrement indésirables : l’air et l’humidité ! L’eau est un acteur majeur dans l’apparition de la moisissure, de la pourriture et de la corrosion, mettant ainsi en péril la durabilité des structures, sans parler des problèmes de santé. Lorsqu’il s’agit de prévenir l’humidité, la bande solin qui est une bande d’étanchéité est une solution pour le moins pertinente, utilisable autour des cheminées et des toitures ainsi que de tout élément à imperméabiliser. On la retrouve donc parfois aussi en façade.

Définition de bande solin
Par définition, les bandes de solin sont minces, continues et imperméables, destinées à empêcher l’eau et l’air de s’infiltrer dans l’enveloppe des bâtiments. En scellant les jointures et les ouvertures avec ce type de matériau, les constructeurs assurent une étanchéité totale contre l’eau et l’air. En découlent une réduction des coûts sur la climatisation et le chauffage, mais également une nette amélioration de la qualité de l’air intérieur.

Ces dernières années, la bande solin a fait l’objet de nombreuses améliorations. Contrairement à la majorité des solins métalliques, ceux flexibles épousent facilement des formes inhabituelles. Par exemple, ils peuvent être pliés pour former un barrage étanche sur un rebord de fenêtre qui n’est pas lisse lors de l’installation de la fenêtre.

Quoi qu’il en soit, correctement posée, une bande solin permet de résoudre une multitude de problèmes liés à l’humidité et aux courants d’air autour des fenêtres, portes et trous de clous. En bref, elle permet de réaliser une bonne étanchéité de la toiture, que ce soit en phase de construction ou de rénovation. Elle est non seulement posée sur les toits plats ou toitures terrasses, mais convient aussi aux toitures en ardoise, en tuile et en tôle. La pose tient compte de l’évacuation des eaux et est complémentaire à l’isolation thermique pour garantir une étanchéité parfaite, en plus de veiller à l’absence d’infiltration des eaux pluviales. De plus, la moisissure se développe sur les zones de raccordement des murs et du revêtement de la toiture.

Les différents types de bandes solin
En fonction de l’endroit ciblé, la bande solin peut être à la fois :

  • Un joint en mortier
  • Une pièce de d’aluminium, de zinc ou de plomb
  • Du ciment destiné à combler un angle
  • Une bande en métal

Ci-après les différents types de bandes solin

  • Bande solin zinc : pour l’étanchéité des raccordements et en complément d’un abergement
  • Bande solin à biseau : pour l’imperméabilisation d’une toiture plate et d’un mur vertical
  • Bande solin grillagé : pour l’étanchéité d’une maçonnerie verticale destinée à la pose d’enduit
  • Bande solin à joint mastic : pour l’imperméabilisation de tous types de toitures

On distingue également d’autres déclinaisons de ce matériau :

  • la bande solin alu
  • la bande solin type trapco
  • la bande solin plomb
  • la bande solin plastique
  • la bande solin en acier galvanisé
  • la bande solin en inox

Bien choisir sa bande solin
Voici quelques éléments à prendre en considération pour choisir la bande solin dont vous avez besoin pour votre projet de construction :

La protection UV – si le ruban est destiné à être exposé pendant de longues périodes, prenez soin de consulter son degré de protection UV. Certaines bandes sont sensibles à la lumière du soleil, perdant ainsi de leur performance avec le temps.

Les températures froides – la température est un autre facteur-clé en sachant que certaines bandes ne sont pas efficaces dans les environnements froids, en se décollant, tout simplement. Là encore, il convient de vérifier les informations avant l’achat.

La compatibilité : la compatibilité des matériaux est essentielle, en particulier sur les matériaux difficiles à coller, c’est pourquoi le choix d’une bande solin adaptée est aussi important qu’une installation correcte.

La bande solin est un matériau incontournable dans la construction, car elle permet d’éloigner deux spectres redoutés par les professionnels : les courants d’air et l’humidité. Grâce aux progrès techniques, elle est aujourd’hui capable de se plier littéralement aux besoins de ses utilisateurs, toutefois, les modèles traditionnels continuent à répondre aux attentes classiques.

Utilisation d’une bande solin
Le solin peut se retrouver à la jonction entre les matériaux de revêtement de la toiture ou une cheminée. L’eau de pluie peut donc être évacuée par les gouttières et ne s’infiltre pas dans le bâtiment. Le solin est intégré dans l’abergement qui constitue l’ensemble des pièces qui assurent l’étanchéité d’un bâtiment. Le solin se pose en fonction de la pente de la toiture ou de la terrasse.

Pose de la bande solin pour la toiture
C’est le solin à bavette de plomb qui sera utilisé pour de meilleurs résultats pour la toiture et le mur. L’étanchéité doit être particulièrement étudiée, en posant les solins par chevauchement d’une dizaine de centimètres puis en déposant une bande de silicone. La bande doit également épouser la forme du revêtement.

Pose de la bande solin autour de la cheminée
Le solin métallique est le matériau le plus sollicité pour ce type d’intervention qui se révèle assez complexe. Le procédé doit respecter différentes phases : installation du porte-solin sur la face intérieure de la cheminée, calcul des dimensions des panneaux par rapport au contour de la cheminée, fixation du solin, pose d’un mastic silicone.

L’étanchéité doit également être prise en compte en ce qui concerne la pose autour de la cheminée. Rappelons que le porte-solin joue ce rôle entre autres.

En bref, la bande solin doit être posée par un professionnel, tel que le couvreur zingueur, qui dispose de toutes les compétences et du savoir-faire. Cela en ce qui concerne les techniques à mettre en œuvre pour la réalisation des travaux dans les règles de l’art. Les spécialiste de l’étanchéité en toiture terrasse sont aussi habitués à la pose de ce produit qui ne fait partie de la catégorie des accessoires. Il savent veiller à la bonne protection de l’étanchéité lors de sa fixation sur le toit terrasse et à la qualité de la finition.

Qu’est-ce-que le Système d’Étanchéité Liquide ?

Il est tout d’abord important de faire la différence entre une toiture terrasse – qui peut dominer des appartements, des garages ou des bureaux – et un balcon, qui est suspendu dans le vide ou domine d’autres balcons. Ce dernier est, plus exactement, défini comme l’extrémité de planchers intermédiaires qui est en saillie ou en retrait d’une façade ; il surplombe des zones non closes d’un bâtiment et est délimité vers l’extérieur par un ouvrage vertical agissant en tant que garde-corps.

Pourquoi opter pour des travaux d’étanchéité
Les balcons ou les coursives subissent de plein fouet les aléas du temps et ils peuvent vite se dégrader s’ils ne sont pas entretenus. Le carrelage n’est pas une protection contre les infiltrations d’eau, par contre, lors de la pose, il peut être associé à un dispositif d’étanchéité liquide afin de renforcer sa constitution. Opter pour un dispositif d’étanchéité permet :

  • de renforcer sa structure ainsi que sa durée de vie
  • la protéger contre les infiltrations d’eau dans les éventuelles fissures
  • éviter que la peinture ne s’écaille dans le cas où une partie est peinte
  • prévenir les infiltrations d’eau vers des zones inférieures

Les contraintes susceptibles de survenir peuvent être liées à la localisation des balcons et aux évacuations d’eau de pluie. Il faut également prévoir des pentes minimales pour les étanchéités liquides. Les coûts des travaux d’étanchéité peuvent se révéler onéreux si cet aspect n’est pas pris en compte lors de la construction.

Les avantages d’un système d’étanchéité liquide
Plus simple à mettre en place que les autres méthodes traditionnelles, le système d’étanchéité liquide comprend l’application de couches de résine qui constitueront une pellicule adhérente et étanche qui sera même capable de protéger le balcon des fissures causées par d’éventuels mouvements de la structure. Il est adapté aux planchers en béton et protège contre les dégâts de l’humidité. Ce système est, de plus, sujet à une garantie décennale sur l’étanchéité du procédé par les entreprises responsables des travaux. Pour un résultat esthétique sur la durée, il peut être associé à un revêtement de carrelage puisque avec le temps, il peut éventuellement garder des traces de passage et de pieds de meubles, entre autres.

Quelles sont les réglementations applicables ?
Le texte, comme son nom l’indique – « Les Règles Professionnelles SEL concernant les travaux d’étanchéité réalisés par application de systèmes d’étanchéité liquide sur planchers extérieurs en maçonnerie dominant des parties non closes du bâtiment » – fixe les règles de l’art par rapport à l’étanchéité des systèmes liquides pour les balcons, loggias et les coursives. C’est d’ailleurs la seule référence concernant ce type d’étanchéité.

Quelles sont les obligations pour une copropriété ?
Dans le cas d’une copropriété, pour savoir à qui incombe les frais lors de réparation en cas de fuite, il faut se référer au règlement de copropriété. Si les balcons sont des parties communes, les frais reviendront à l’ensemble des propriétaires. Par contre, s’ils sont qualifiés par le règlement en tant que parties privatives, et ce dans leur totalité (leur partie superficielle et gros œuvre), l’entretien ainsi que les réparations seront à la charge de leur propriétaire.

Quels sont les désordres et pathologies de l’étanchéité des toitures terrasses ?

Étanchéité des toitures plates : désordres et pathologies.

Les toitures terrasses se sont généralisées en architecture en France avec la construction des grands ensembles après guerre. Cette partie du bâti est la zone la plus exposée aux aléas climatiques. C’est pourquoi les toitures terrasses doivent être entretenues au moins une fois par an. Les étancheurs, comme de nombreux autres corps de métier dans le batiment utilisent un jargon technique précis mais pas toujours compréhensible par le grand public. Afin de mieux comprendre un devis étanchéité, un cahier des charges, ou un mémoire technique il nous semble indispensable d’expliquer en image quels sont les principaux désordres les pathologies que subissent nos toitures terrasses.

Les trois désordres les plus répandus :
Cloquage de l’étanchéité et les microfissures
: lorsqu’un soulèvement de l’étanchéité apparaît, nous parlons alors de cloquage. Des microfissures apparaissent souvent sur cette cloque. Ce phénomène peut être dû à l’augmentation de la pression de l’ai ou de la vapeur d’eau emprisonnée sous le revêtement d’étanchéité. Lorsque ce problème n’est pas traité, la cloque peut continuer d’augmenter au point qu’elle fissure totalement et qu’elle s’ouvre, laissant alors une brèche dans le complexe d’étanchéité.

Décollement des relevés d’étanchéité : avec de ce type de pathologie, l’eau peut s’infiltrer dans les ouvrages sous-jacents. Les plafond des appartements peuvent subir des infiltrations. Les copropriétaires voient alors apparaitre des auréoles marquées sur le plafond, des décollements d’enduit ou le développement de moisissures au plafon des appartements des derniers étages.

Évacuation pluviale bouchée : si les évacuations pluviales sont bouchées par des feuilles ou des déchets l’eau va s’accumuler sur la terrasse et stagner. Cela peut entraîner une mise en charge de la terrasse et un risque de débordement.

Afin de se prémunir de ces risques et d’être certain de pouvoir bénéficier des garanties des assureurs il est indispensable de souscrire un contrat d’entretien périodique.